• Nous n’avons pas idée de ce qu’implique vivre dans un monde d’images. C’est comme vivre constamment dans un environnement où la musique est trop forte : c’est strident et fatiguant, parce qu’émotionnellement trop soutenu. Est-ce que vivre un monde saturé d’infospectacles, donc très émotif, est une bonne chose ?
  • Un monde tapissé d’écrans veut aussi dire un monde tapissé de caméras ; qui va les contrôler ? Sommes-nous en train de développer un système de surveillance citoyenne de type Big brother ?
  • Pouvons-nous laisser les consortiums médiatiques continuer à influencer notre imaginaire trois heures par jour ? Quel en est le prix à payer ?
  • Alors que l’écran deviendra bientôt plat, pliable et même enroulable, quels en seront ses nouveaux usages quotidiens ?
  • À cause du numérique, l’image sera tellement multipliée sous toutes ses formes qu’elle entrera dans une ère de reproductivité sans précédent. Quel type de prolifération va-t-elle connaître ?
  • Est-ce que les nouvelles écritures médiatiques qui apparaissent ne seraient-elles pas l’équivalent des « arts de la mémoire » des anciens Grecs ?
  • Autrefois, avec l’imprimerie, nous avons réorganisé notre accès à la connaissance et maîtrisé ce monstre administratif qu’est devenu l’État, mais nous avons aussi progressé dans un chemin parsemé de guerres. Quels seront les dommages collatéraux des millions d’images qui agressent déjà quotidiennement nos cœurs et nos esprits ? Cette civilisation des images-écrans interactives va nous propulser encore plus loin. Qu’elles seront les embûches ? Connaissons-nous bien ces images qu’on manipule si allègrement ?
  • L’humanité a utilisé l’écrit comme mémoire depuis plus de mille ans, est-ce que, maintenant, ce sera l’image ?

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  • Nous n’avons pas idée de ce qu’implique vivre dans un monde d’images. C’est comme vivre constamment dans un environnement où la musique est trop forte : c’est strident et fatiguant, parce qu’émotionnellement trop soutenu. Est-ce que vivre un monde saturé d’infospectacles, donc très émotif, est une bonne chose ?
  • Un monde tapissé d’écrans veut aussi dire un monde tapissé de caméras ; qui va les contrôler ? Sommes-nous en train de développer un système de surveillance citoyenne de type Big brother ?
  • Pouvons-nous laisser les consortiums médiatiques continuer à influencer notre imaginaire trois heures par jour ? Quel en est le prix à payer ?
  • Alors que l’écran deviendra bientôt plat, pliable et même enroulable, quels en seront ses nouveaux usages quotidiens ?
  • À cause du numérique, l’image sera tellement multipliée sous toutes ses formes qu’elle entrera dans une ère de reproductivité sans précédent. Quel type de prolifération va-t-elle connaître ?
  • Est-ce que les nouvelles écritures médiatiques qui apparaissent ne seraient-elles pas l’équivalent des « arts de la mémoire » des anciens Grecs ?
  • Autrefois, avec l’imprimerie, nous avons réorganisé notre accès à la connaissance et maîtrisé ce monstre administratif qu’est devenu l’État, mais nous avons aussi progressé dans un chemin parsemé de guerres. Quels seront les dommages collatéraux des millions d’images qui agressent déjà quotidiennement nos cœurs et nos esprits ? Cette civilisation des images-écrans interactives va nous propulser encore plus loin. Qu’elles seront les embûches ? Connaissons-nous bien ces images qu’on manipule si allègrement ?
  • L’humanité a utilisé l’écrit comme mémoire depuis plus de mille ans, est-ce que, maintenant, ce sera l’image ?

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