(Smart Cities, Open Cities, Mesh Cities, Mega Cities, Sustainable Cities).

En 1978, il n’y avait au monde que trois mégapoles de plus de 10 millions d’habitants ; maintenant, la moitié de la population mondiale habite dans l’une des vingt-quatre grandes villes de ce monde. Dans dix ans, on en comptera probablement plus de trente et les nouvelles seront toutes situées en Asie et en Afrique.  320

Les villes les plus importantes sont (Pocket World in Figures, The Economist, édition 2014) :

Tokyo 38 millions Mexico 23 millions
Delhi 29 « New York 22 «
Shanghai 26 « Sao Paulo 22 «
Mumbai 23 « Beijing 20 «

Les plus importantes populations vivant dans des villes (The Economist) :

Chine 660 millions Indonésie 119 millions
Inde 378 « Japon 114 «
États-Unis 255 « Russie 105 «
Brésil 164 « Mexique 88 «

Les villes dont la population va exploser d’ici 2015-2020 (The Economist ) :

Ouagadougou (Bu) x 6.73 % Dar es Salam (Ta) x 5.12 %
Niamey (Ni) x 5.74 % Antanarive (Ma) x 4.94 %
Kampala (Ou) x 5.68 % Mogadishiu (So) x 4.71 %
Adden (Ye) x 5.14 % Lusaka (Za) x 4.77 %

Les mégalopoles

Depuis des millénaires, les êtres humains ont développé des relations commerciales (les échanges de morceaux d’ambre datent de 10 000 ans avant J.-C.). L’un des premiers projets de « ville intelligente » fut la Tour de Babel :
321
Puis, il y a eu la route de la soie et celle des épices. Ces routes se sont développées autour des premières Cités-États. Aujourd’hui, tout le commerce mondial s’organise autour du réseau des mégalopoles. Le réseau mondial des flux d’informations utilise maintenant les villes comme centres d’impulsion.

Dorénavant, la planète se divise en trois grandes zones d’influence économique avec Tokyo, Londres et New York comme centre et fonctionnement maintenant 365/7/24  :
322
Une autre analyse, américaine celle-là, arrive aux mêmes conclusions :
323

Les caractéristiques techniques d’une ville smart

  • La principale utopie est une ville qui s’administre en temps réel.
  • Avec un réseau de haut débit : son système nerveux repose sur une nouvelle forme d’électrification semblable à celle qui a eu lieu au début du siècle dernier, mais 2.0.
  • Une gestion de l’électricité qui exige un grid smart et une fibre optique qui se rend jusqu’à la maison ou au milieu de travail.
  • Des réseaux pour les appareils mobiles donnant partout accès au Web et au Wi-Fi.
  • Un système de transport multimodal.
  • L’emploi de cartes à puce et de la géolocalisation afin d’offrir à tous les services de citoyenneté numérique, avec la possibilité de paiements sans contact (chapitre 4, no 11).
  • Une salle de contrôle municipale pour l’intégration des services (police, pompiers ambulance, hydro, santé, etc.) (Voir schéma plus loin).

Voici un modèle technologique de télécommunications :  324

Cela signifie :

  • Une participation citoyenne lorsque les prises de décisions les concernent (sous une forme de consultation) (chapitre 4, no 7).
  • Le temps d’implantation physique et humain d’un tel système, parce que long et coûteux, demande un ou deux plans numériques quinquennaux, donc une planification à long terme exigeant une direction relevant directement du Comité exécutif et du maire.
  • La perte de confiance actuelle des citoyens envers leurs élus rendra difficile leur consultation, car ils vérifieront s’ils sont vraiment « écoutés » avant de se décider à participer.
  • Qu’une grande ville devra partitionner son territoire (en arrondissements, en quartiers ou en îlots, etc.) afin de mieux gérer les détails concrets comme les espaces piétonniers, le mobilier urbain, les parcs, etc.

Voici le centre d’opérationnalisation de la préfecture de RIO :
325
Consulter les thèses de Richard Florida qui s’appuient sur les trois T :

Technologies, Talent et Tolérance (voir la bibliographie).
(Consulter aussi la « Smart Cities annual Conference », ainsi que les présentations des grandes entreprises commerciales dans ce domaine).

Par exemple, le Groupe américain Anatomy of a Smart City, pense qu’il y a six secteurs smart :

Smart living : culture et éducation ;
Smart environment : gestion des ressources ;
Smart government : participation citoyenne ;
Smart people : responsabilisation ;
Smart mobility : transport et TIC ;
Smart economy : entrepreneuriat.
Une ville intelligente selon Public Space :
PLacemakimg-1

Deux palmarès

Les villes où il fait bon vivre (city liveability) (The Economist) :

Melbourne (Au) Adelaide (Au)
Vienne (Au) Sydney (Au)
Vancouver (Ca) Helsinki (Fi)
Toronto (Ca) Perth (Au)

Les vingt villes qui sont devenues des hubs d’expérimentation
(selon le magazine The New Economy, printemps 2014) :

Accra (Ga) Medellin (Co) Singapore (Si)
Curitiba (Br) Osaka (Ja) Taipei (Ta)
Eindhoven (Ho) Riga (La) Toronto (Ca)
Groningen (Ho) Rotterdam (Ho) Utrecht (Ho)
Luxembourg (Lu) San Francisco (E.-U.) Vancouver (Ca)
Manille (Ph) Songdo (Co) Vilnius (Li)
Mannheim (Al) Zagreb (Cr)

(Smart Cities, Open Cities, Mesh Cities, Mega Cities, Sustainable Cities).

En 1978, il n’y avait au monde que trois mégapoles de plus de 10 millions d’habitants ; maintenant, la moitié de la population mondiale habite dans l’une des vingt-quatre grandes villes de ce monde. Dans dix ans, on en comptera probablement plus de trente et les nouvelles seront toutes situées en Asie et en Afrique.  320

Les villes les plus importantes sont (Pocket World in Figures, The Economist, édition 2014) :

Tokyo 38 millions Mexico 23 millions
Delhi 29 « New York 22 «
Shanghai 26 « Sao Paulo 22 «
Mumbai 23 « Beijing 20 «

Les plus importantes populations vivant dans des villes (The Economist) :

Chine 660 millions Indonésie 119 millions
Inde 378 « Japon 114 «
États-Unis 255 « Russie 105 «
Brésil 164 « Mexique 88 «

Les villes dont la population va exploser d’ici 2015-2020 (The Economist ) :

Ouagadougou (Bu) x 6.73 % Dar es Salam (Ta) x 5.12 %
Niamey (Ni) x 5.74 % Antanarive (Ma) x 4.94 %
Kampala (Ou) x 5.68 % Mogadishiu (So) x 4.71 %
Adden (Ye) x 5.14 % Lusaka (Za) x 4.77 %

Les mégalopoles

Depuis des millénaires, les êtres humains ont développé des relations commerciales (les échanges de morceaux d’ambre datent de 10 000 ans avant J.-C.). L’un des premiers projets de « ville intelligente » fut la Tour de Babel :
321
Puis, il y a eu la route de la soie et celle des épices. Ces routes se sont développées autour des premières Cités-États. Aujourd’hui, tout le commerce mondial s’organise autour du réseau des mégalopoles. Le réseau mondial des flux d’informations utilise maintenant les villes comme centres d’impulsion.

Dorénavant, la planète se divise en trois grandes zones d’influence économique avec Tokyo, Londres et New York comme centre et fonctionnement maintenant 365/7/24  :
322
Une autre analyse, américaine celle-là, arrive aux mêmes conclusions :
323

Les caractéristiques techniques d’une ville smart

  • La principale utopie est une ville qui s’administre en temps réel.
  • Avec un réseau de haut débit : son système nerveux repose sur une nouvelle forme d’électrification semblable à celle qui a eu lieu au début du siècle dernier, mais 2.0.
  • Une gestion de l’électricité qui exige un grid smart et une fibre optique qui se rend jusqu’à la maison ou au milieu de travail.
  • Des réseaux pour les appareils mobiles donnant partout accès au Web et au Wi-Fi.
  • Un système de transport multimodal.
  • L’emploi de cartes à puce et de la géolocalisation afin d’offrir à tous les services de citoyenneté numérique, avec la possibilité de paiements sans contact (chapitre 4, no 11).
  • Une salle de contrôle municipale pour l’intégration des services (police, pompiers ambulance, hydro, santé, etc.) (Voir schéma plus loin).

Voici un modèle technologique de télécommunications :  324

Cela signifie :

  • Une participation citoyenne lorsque les prises de décisions les concernent (sous une forme de consultation) (chapitre 4, no 7).
  • Le temps d’implantation physique et humain d’un tel système, parce que long et coûteux, demande un ou deux plans numériques quinquennaux, donc une planification à long terme exigeant une direction relevant directement du Comité exécutif et du maire.
  • La perte de confiance actuelle des citoyens envers leurs élus rendra difficile leur consultation, car ils vérifieront s’ils sont vraiment « écoutés » avant de se décider à participer.
  • Qu’une grande ville devra partitionner son territoire (en arrondissements, en quartiers ou en îlots, etc.) afin de mieux gérer les détails concrets comme les espaces piétonniers, le mobilier urbain, les parcs, etc.

Voici le centre d’opérationnalisation de la préfecture de RIO :
325
Consulter les thèses de Richard Florida qui s’appuient sur les trois T :

Technologies, Talent et Tolérance (voir la bibliographie).
(Consulter aussi la « Smart Cities annual Conference », ainsi que les présentations des grandes entreprises commerciales dans ce domaine).

Par exemple, le Groupe américain Anatomy of a Smart City, pense qu’il y a six secteurs smart :

Smart living : culture et éducation ;
Smart environment : gestion des ressources ;
Smart government : participation citoyenne ;
Smart people : responsabilisation ;
Smart mobility : transport et TIC ;
Smart economy : entrepreneuriat.
Une ville intelligente selon Public Space :
PLacemakimg-1

Deux palmarès

Les villes où il fait bon vivre (city liveability) (The Economist) :

Melbourne (Au) Adelaide (Au)
Vienne (Au) Sydney (Au)
Vancouver (Ca) Helsinki (Fi)
Toronto (Ca) Perth (Au)

Les vingt villes qui sont devenues des hubs d’expérimentation
(selon le magazine The New Economy, printemps 2014) :

Accra (Ga) Medellin (Co) Singapore (Si)
Curitiba (Br) Osaka (Ja) Taipei (Ta)
Eindhoven (Ho) Riga (La) Toronto (Ca)
Groningen (Ho) Rotterdam (Ho) Utrecht (Ho)
Luxembourg (Lu) San Francisco (E.-U.) Vancouver (Ca)
Manille (Ph) Songdo (Co) Vilnius (Li)
Mannheim (Al) Zagreb (Cr)