En dix ans, la situation des villes a complètement changé. Durant les années 1990, on pensait que plusieurs étaient mourantes ou au bord de la faillite (Détroit, par exemple). Depuis 2005, elles deviennent des hubs où tout semble possible.

Cette résurgence est le fruit de la conjugaison de plusieurs éléments :

  • une concentration des infrastructures : édifices, équipements de services, automobiles, téléphones ;
  • une population qui s’urbanise très rapidement à cause de l’ère des services qui émerge ;
  • l’émergence des technologies du GPS et des téléphones smart qui permettent la géolocalisation (chapitre 3, no 12) ;
  • les coûts relativement peu élevés des communications mobiles (chapitre 5, no 4) ;
  • les cartes géographiques à la Google ;
  • Les prises de parole citoyennes via les réseaux sociaux I (chapitre 7, no 10).

Autrefois, on y discutait de gestion d’égouts et d’aqueduc ; maintenant, on étudie l’aménagement du territoire, l’économie circulaire (zéro déchet et zéro effet de serre), le logement social et les services en ligne. On découvre maintenant que quand des citoyens se parlent via leurs smartphones, c’est qu’ils veulent la plupart du temps se rencontrer. Ce développement se joue donc à partir de la proximité (chapitre 6, no 19). Parce que ces tablettes et téléphones intelligents diffusent énormément de données, la ville devient une Data factory, une sorte de Open-air computer qui sert de plateforme d’échange Supply vs Demand (voir les recherches du SENSEable City Laboratory, du MIT).
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En dix ans, la situation des villes a complètement changé. Durant les années 1990, on pensait que plusieurs étaient mourantes ou au bord de la faillite (Détroit, par exemple). Depuis 2005, elles deviennent des hubs où tout semble possible.

Cette résurgence est le fruit de la conjugaison de plusieurs éléments :

  • une concentration des infrastructures : édifices, équipements de services, automobiles, téléphones ;
  • une population qui s’urbanise très rapidement à cause de l’ère des services qui émerge ;
  • l’émergence des technologies du GPS et des téléphones smart qui permettent la géolocalisation (chapitre 3, no 12) ;
  • les coûts relativement peu élevés des communications mobiles (chapitre 5, no 4) ;
  • les cartes géographiques à la Google ;
  • Les prises de parole citoyennes via les réseaux sociaux I (chapitre 7, no 10).

Autrefois, on y discutait de gestion d’égouts et d’aqueduc ; maintenant, on étudie l’aménagement du territoire, l’économie circulaire (zéro déchet et zéro effet de serre), le logement social et les services en ligne. On découvre maintenant que quand des citoyens se parlent via leurs smartphones, c’est qu’ils veulent la plupart du temps se rencontrer. Ce développement se joue donc à partir de la proximité (chapitre 6, no 19). Parce que ces tablettes et téléphones intelligents diffusent énormément de données, la ville devient une Data factory, une sorte de Open-air computer qui sert de plateforme d’échange Supply vs Demand (voir les recherches du SENSEable City Laboratory, du MIT).
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