Les moteurs de recherche sont les portes d’entrée du cyberespace. Ce sont des robots qui parcourent le Web pour indexer les contenus. Ils forment l’activité la plus importante sur le Web (80 %), devant l’information (76 %), la météo (65 %), les paiements de factures (56 %) et la comparaison des prix (50 %).

Depuis l’arrivée des ordinateurs, la structuration de l’information avait toujours cherché à répondre aux défis des trois V : Valeur, Vitesse et Variété.

La première génération

Elle apparaît au début des années 1990 : Archie en 1990, Gopher en 1991, WebCrawler et Lycos en 1994, Excite, Yahoo et Altavista en 1995 et Netscape en 1996. Ces premiers moteurs de recherche indexaient le contenu correspondant aux mots de la requête. Cependant, les hyperliens ont fait éclater la logique de fonctionnement de cette génération.

La deuxième génération

Elle commence en 1998 avec le PageRank de Google qui offre un indice de notoriété des pages. Google connaît alors un essor extraordinaire parce que sa démarche est liée à une stratégie publicitaire. Une telle recherche ne renvoie pas nécessairement vers la principale référence sur le sujet, mais plutôt vers son acceptation la plus référencée.

La troisième génération qui se prépare
  • elle fonctionnera en streaming grâce à des stream browsers qui analyseront le flot de données. Ainsi, les gens ne chercheront plus à se connecter sur tel ou tel site, mais plutôt sur tel ou tel flot de connaissances ;
  • elle utilisera la géolocalisation et la traçabilité pour personnaliser de plus en plus la recherche, favorisant à court terme le développement des niches et, à long terme, l’économie de proximité ;
  • elle fonctionnera aussi avec le mobile, c’est-à-dire grâce à une multiplication des smart phones et des tablettes (chapitre 4, no 11) ;
  • elle traitera non seulement les données numériques, mais aussi le son, la voix, les images, les vidéos, les caméras de surveillance, les paiements par carte, les archives, les réseaux sociaux, les sites commerciaux, etc.
  • elle cherchera à traiter les demandes en langue naturelle (chapitre 5, no 9).

L’intelligence prévisionnelle

Il existe deux courants de Predictive intelligence :

  • Le premier utilise un Data and text mining pour dégager, par une lecture statistique des données et des mots clés, les tendances lourdes ou légères (chapitre 4, no 4).
  • Le deuxième utilise des tableaux et des schémas pour établir un Pattern recognition ; c’est le courant qui utilise l’intelligence de l’oeil (chapitre 9, no 5).

Cette activité est liée à la veille intégrée (chapitre 1), à la gérance du risque, à la compréhension de projets de grande complexité et à la détection des fraudes (celles des cartes de crédit, par exemple).

Cet important mouvement d’approche prédictive est alimenté par plusieurs courants : celui du Predictive Analytics, des nouvelles recherches en neurosciences (voir le projet BRAIN au chapitre 3) ou par le développement d’un Predictive Model Markup Langage. Ce courant s’articule professionnellement autour de SCIP (Society for Competitive Intelligence Professionnal : 15 000 veilleurs à travers le monde, dont 80 % aux États-Unis). C’est ainsi que nous découvrons qu’il se crée en ce moment aux États-Unis un « État de surveillance » que l’affaire Prism-NSA commence à peine à révéler (chapitre 6).

Voici un exemple d’intelligence prévisionnelle qui devint une erreur dramatique :

Un Airbus iranien fut abattu par le croiseur « Vincennes » le 3 juillet 1988. Ce croiseur possédait un système informatisé dans la détection et la poursuite (Aegis). Son centre de commandement était dans une pièce sans fenêtre constellée d’écrans sur lesquels s’inscrivaient les avions et les bateaux dans un rayon de deux cents kilomètres de distance. Tout apparaît sous la forme de symbole (voir ci-dessous). On demeure surpris qu’un système si coûteux (son développement à coûté plus d’un milliard $), et capable de tuer des gens à distance, ait été si primitif au point de vue iconique
066

Voici un deuxième exemple :

En 1911, on demanda aux veilleurs du début du siècle de décrire le monde au début du prochain siècle. Parce que le téléphone et la radio prenaient alors leur essor, les veilleurs ne pensaient qu’en terme « audio ».

Dans la gravure ci-dessous, le salon est rempli de haut-parleurs reliés à une multitude de fils, chacun offrant une source d’information différente provenant d’une ville. Quant à l’image, si importante aujourd’hui, elle est réduite au petit couple qui danse (au centre) :
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Les moteurs de recherche sont les portes d’entrée du cyberespace. Ce sont des robots qui parcourent le Web pour indexer les contenus. Ils forment l’activité la plus importante sur le Web (80 %), devant l’information (76 %), la météo (65 %), les paiements de factures (56 %) et la comparaison des prix (50 %).

Depuis l’arrivée des ordinateurs, la structuration de l’information avait toujours cherché à répondre aux défis des trois V : Valeur, Vitesse et Variété.

La première génération

Elle apparaît au début des années 1990 : Archie en 1990, Gopher en 1991, WebCrawler et Lycos en 1994, Excite, Yahoo et Altavista en 1995 et Netscape en 1996. Ces premiers moteurs de recherche indexaient le contenu correspondant aux mots de la requête. Cependant, les hyperliens ont fait éclater la logique de fonctionnement de cette génération.

La deuxième génération

Elle commence en 1998 avec le PageRank de Google qui offre un indice de notoriété des pages. Google connaît alors un essor extraordinaire parce que sa démarche est liée à une stratégie publicitaire. Une telle recherche ne renvoie pas nécessairement vers la principale référence sur le sujet, mais plutôt vers son acceptation la plus référencée.

La troisième génération qui se prépare
  • elle fonctionnera en streaming grâce à des stream browsers qui analyseront le flot de données. Ainsi, les gens ne chercheront plus à se connecter sur tel ou tel site, mais plutôt sur tel ou tel flot de connaissances ;
  • elle utilisera la géolocalisation et la traçabilité pour personnaliser de plus en plus la recherche, favorisant à court terme le développement des niches et, à long terme, l’économie de proximité ;
  • elle fonctionnera aussi avec le mobile, c’est-à-dire grâce à une multiplication des smart phones et des tablettes (chapitre 4, no 11) ;
  • elle traitera non seulement les données numériques, mais aussi le son, la voix, les images, les vidéos, les caméras de surveillance, les paiements par carte, les archives, les réseaux sociaux, les sites commerciaux, etc.
  • elle cherchera à traiter les demandes en langue naturelle (chapitre 5, no 9).

L’intelligence prévisionnelle

Il existe deux courants de Predictive intelligence :

  • Le premier utilise un Data and text mining pour dégager, par une lecture statistique des données et des mots clés, les tendances lourdes ou légères (chapitre 4, no 4).
  • Le deuxième utilise des tableaux et des schémas pour établir un Pattern recognition ; c’est le courant qui utilise l’intelligence de l’oeil (chapitre 9, no 5).

Cette activité est liée à la veille intégrée (chapitre 1), à la gérance du risque, à la compréhension de projets de grande complexité et à la détection des fraudes (celles des cartes de crédit, par exemple).

Cet important mouvement d’approche prédictive est alimenté par plusieurs courants : celui du Predictive Analytics, des nouvelles recherches en neurosciences (voir le projet BRAIN au chapitre 3) ou par le développement d’un Predictive Model Markup Langage. Ce courant s’articule professionnellement autour de SCIP (Society for Competitive Intelligence Professionnal : 15 000 veilleurs à travers le monde, dont 80 % aux États-Unis). C’est ainsi que nous découvrons qu’il se crée en ce moment aux États-Unis un « État de surveillance » que l’affaire Prism-NSA commence à peine à révéler (chapitre 6).

Voici un exemple d’intelligence prévisionnelle qui devint une erreur dramatique :

Un Airbus iranien fut abattu par le croiseur « Vincennes » le 3 juillet 1988. Ce croiseur possédait un système informatisé dans la détection et la poursuite (Aegis). Son centre de commandement était dans une pièce sans fenêtre constellée d’écrans sur lesquels s’inscrivaient les avions et les bateaux dans un rayon de deux cents kilomètres de distance. Tout apparaît sous la forme de symbole (voir ci-dessous). On demeure surpris qu’un système si coûteux (son développement à coûté plus d’un milliard $), et capable de tuer des gens à distance, ait été si primitif au point de vue iconique
066

Voici un deuxième exemple :

En 1911, on demanda aux veilleurs du début du siècle de décrire le monde au début du prochain siècle. Parce que le téléphone et la radio prenaient alors leur essor, les veilleurs ne pensaient qu’en terme « audio ».

Dans la gravure ci-dessous, le salon est rempli de haut-parleurs reliés à une multitude de fils, chacun offrant une source d’information différente provenant d’une ville. Quant à l’image, si importante aujourd’hui, elle est réduite au petit couple qui danse (au centre) :
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