L’être humain vient au monde avec un stock d’environ 100 milliards de neurones. À sa naissance, seulement 10 % de ces connexions, les synapses, sont déjà réalisées. Les 90 % restant vont se construire progressivement au fur et à mesure que ses environnements (la famille, l’école, l’Internet, etc.) lui permettront de décoder les informations qu’il perçoit (chapitre 6, no 19).

L’information précède tout ; c’est la mesure de l’être humain, car elle est toujours relative à son observateur.

L’information est liée à la capacité de l’intelligence de l’individu à comprendre. Pour celui-ci, comprendre, c’est percevoir un lien significatif entre divers phénomènes. Informer, c’est donc mettre en forme. Le rôle de l’information est de donner un sens au chaos qui surgit de la cacophonie qui semble régner dans notre société.

Knowledge is Power

Francis Bacon (1561-1626)

L’information est une ressource comme l’eau ou la nourriture :

  • Les ressources primaires : les ressources naturelles.
  • Les ressources secondaires : celles de l’industrie manufacturière.
  • Les ressources tertiaires : les services
  • Les ressources quaternaires : le savoir et l’expertise.

024

Dans la société de la connaissance, l’information devient un capital immatériel, extrêmement mobile et surtout transformable, parce que numérisé, au point où l’homme moderne devient informivore. Voir, à cet égard, le nombre d’appareils d’information et leur taux de pénétration mondial en 2013.

Chiffres de l’UIT et de Morgan Stanley :

Télévision 5,5 milliards 78 % pénétration mondiale
Tél. mobiles 5,2 « 73 % «
Smartphones 1,6 « 22 % «
Laptop 789 millions 11 % «
Desktop 743 « 10 % «
Tablette 439 « 6 % «

Repères
1673 Les concepts de la nature de la logique, d’une machine
à calculer et d’une bibliothèque universelle (Leibniz).
1772 L’organisation du savoir encyclopédique (Diderot).
1834 La machine analytique (Babbage).
1934 La théorie des réseaux de communication (Mumford).
1936 Les algorithmes et la programmation (Turing).
1945 L’hypertexte et l’extension de la mémoire de l’homme (Bush).
1948 La cybernétique (Wiener).
1949 La théorie mathématique de communication (Shannon).
1950 L’intelligence artificielle (Turing).
1951 Univac I, le premier ordinateur à usage non militaire.
1960 La théorie de la société de masse (Bell).
1964 Intelstat, premier système global de communication (consortium privé).
1967 Le Village global (McLuhan).
1975 Le concept de société de l’information (OCDE).
1977 L’informatisation de la société (Nora et Minc).
1995 Internationalisation du protocole Internet (G7).
1999 Le procureur Kenneth Starr diffuse son rapport sur l’affaire Lewinsky- Clinton
sur le Web plutôt que dans les journaux traditionnels.
2005 La reconnaissance de la société civile (Société de l’information, Tunis).
2007 Les smartphones avec caméra.
2008 Début du Big data et du Cloud.
2013 Les scandales de la NSA (Prism-Snowden).

Le grand défi du XXIe siècle sera de transformer des milliards de données en connaissances structurées, car, à l’heure actuelle, 80 % des données ne le sont pas. La société de la connaissance doit absolument devenir une société de l’industrialisation de l’information où celle-ci devient à la fois :

  • un phénomène économique (elle est une marchandise) ;
  • un phénomène technique (sa forme dépend de son support) ;
  • un phénomène politique (elle implique des rapports de force) ;
  • un phénomène culturel (elle se réfère à une symbolique déterminée par un espace-temps donné).

La grammaire iconique

Dans le domaine des communications, nous possédons un héritage historique visuel constitué par des milliers de signes, de symboles et de logos dont l’usage vient de se multiplier à cause de l’arrivée récente de tous les appareils smart sans clavier et avec caméras. Un problème est donc en train de surgir dans le domaine des nouvelles écritures médiatiques : l’usage d’une grammaire iconique.

Cette grammaire se conjugue soit par l’addition ou la combinaison d’éléments graphiques lui donnant de nouvelles significations. Exemple du signe « dossier » :
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L’être humain vient au monde avec un stock d’environ 100 milliards de neurones. À sa naissance, seulement 10 % de ces connexions, les synapses, sont déjà réalisées. Les 90 % restant vont se construire progressivement au fur et à mesure que ses environnements (la famille, l’école, l’Internet, etc.) lui permettront de décoder les informations qu’il perçoit (chapitre 6, no 19).

L’information précède tout ; c’est la mesure de l’être humain, car elle est toujours relative à son observateur.

L’information est liée à la capacité de l’intelligence de l’individu à comprendre. Pour celui-ci, comprendre, c’est percevoir un lien significatif entre divers phénomènes. Informer, c’est donc mettre en forme. Le rôle de l’information est de donner un sens au chaos qui surgit de la cacophonie qui semble régner dans notre société.

Knowledge is Power

Francis Bacon (1561-1626)

L’information est une ressource comme l’eau ou la nourriture :

  • Les ressources primaires : les ressources naturelles.
  • Les ressources secondaires : celles de l’industrie manufacturière.
  • Les ressources tertiaires : les services
  • Les ressources quaternaires : le savoir et l’expertise.

024

Dans la société de la connaissance, l’information devient un capital immatériel, extrêmement mobile et surtout transformable, parce que numérisé, au point où l’homme moderne devient informivore. Voir, à cet égard, le nombre d’appareils d’information et leur taux de pénétration mondial en 2013.

Chiffres de l’UIT et de Morgan Stanley :

Télévision 5,5 milliards 78 % pénétration mondiale
Tél. mobiles 5,2 « 73 % «
Smartphones 1,6 « 22 % «
Laptop 789 millions 11 % «
Desktop 743 « 10 % «
Tablette 439 « 6 % «

Repères
1673 Les concepts de la nature de la logique, d’une machine
à calculer et d’une bibliothèque universelle (Leibniz).
1772 L’organisation du savoir encyclopédique (Diderot).
1834 La machine analytique (Babbage).
1934 La théorie des réseaux de communication (Mumford).
1936 Les algorithmes et la programmation (Turing).
1945 L’hypertexte et l’extension de la mémoire de l’homme (Bush).
1948 La cybernétique (Wiener).
1949 La théorie mathématique de communication (Shannon).
1950 L’intelligence artificielle (Turing).
1951 Univac I, le premier ordinateur à usage non militaire.
1960 La théorie de la société de masse (Bell).
1964 Intelstat, premier système global de communication (consortium privé).
1967 Le Village global (McLuhan).
1975 Le concept de société de l’information (OCDE).
1977 L’informatisation de la société (Nora et Minc).
1995 Internationalisation du protocole Internet (G7).
1999 Le procureur Kenneth Starr diffuse son rapport sur l’affaire Lewinsky- Clinton
sur le Web plutôt que dans les journaux traditionnels.
2005 La reconnaissance de la société civile (Société de l’information, Tunis).
2007 Les smartphones avec caméra.
2008 Début du Big data et du Cloud.
2013 Les scandales de la NSA (Prism-Snowden).

Le grand défi du XXIe siècle sera de transformer des milliards de données en connaissances structurées, car, à l’heure actuelle, 80 % des données ne le sont pas. La société de la connaissance doit absolument devenir une société de l’industrialisation de l’information où celle-ci devient à la fois :

  • un phénomène économique (elle est une marchandise) ;
  • un phénomène technique (sa forme dépend de son support) ;
  • un phénomène politique (elle implique des rapports de force) ;
  • un phénomène culturel (elle se réfère à une symbolique déterminée par un espace-temps donné).

La grammaire iconique

Dans le domaine des communications, nous possédons un héritage historique visuel constitué par des milliers de signes, de symboles et de logos dont l’usage vient de se multiplier à cause de l’arrivée récente de tous les appareils smart sans clavier et avec caméras. Un problème est donc en train de surgir dans le domaine des nouvelles écritures médiatiques : l’usage d’une grammaire iconique.

Cette grammaire se conjugue soit par l’addition ou la combinaison d’éléments graphiques lui donnant de nouvelles significations. Exemple du signe « dossier » :
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