265
Schéma 13  : l’architecture institutionnelle

  • La pyramide sociétale fonctionne autant du haut vers le bas que du bas vers le haut, c’est-à-dire de l’État vers le citoyen et vice-versa, avec un ensemble d’associations qui œuvrent entre ces deux pôles.
  • Une nouveauté : la société de la connaissance utilise trois structures au lieu de deux : aux anciennes structures politique et économique s’ajoute maintenant une structure médiatique.
  • Les institutions qui supportent ces trois structures ne fonctionnent pas au même rythme, d’où la complexité de la société de la connaissance. La structure médiatique est très rapide et fonctionne via des cycles de un an et demi, la structure économique, via des cycles de trois ans et la plus lente, la structure politique, possède des cycles de neuf ans qui donnent l’impression qu’elle est déphasée par rapport aux crises actuelles.
  • Une autre nouveauté : la pyramide se segmente en son milieu en millions de niches. C’est d’ailleurs en son milieu qu’on trouve la société civile (secteurs associatifs, collectivités territoriales, groupes de citoyens, etc.)

266
Schéma 14 : l’architecture informationnelle

  • Un flot quotidien de « données-informations-connaissances » alimente les citoyens et les aide à créer leurs opinions (schéma 4).
  • Ce flot circule du haut vers le bas et du bas vers le haut (à gauche), c’est-à-dire entre l’État et le citoyen, donc entre le local et le mondial et vice-versa.
  • Une nouveauté : cette architecture est innervée par les prises de parole citoyennes de plus en plus nombreuses et qui utilisent les réseaux sociaux.
  • Autre nouveauté : les outils que sont le mobile et la géolocalisation segmentent les flux d’informations et les personnalisent.
  • Ce schéma révèle une réalité importante : il faut traiter des centaines de données pour générer un certain nombre d’informations qui fourniront au citoyen quelques connaissances devenant collectivement une ou deux opinions, lesquelles forment les antichambres de l’action (voir ci-haut).

267
Schéma 15 : L’architecture médiatique

  • Les acteurs (à droite dans le schéma) sont les producteurs de contenus, incluant les réseaux sociaux, les agrégateurs de valeur ajoutée, les équipementiers et les réseauteurs.
  • Les systèmes (hardware – à gauche dans le schéma) : ce monde est tapissé par 3 milliards d’écrans d’ordinateur, 5 milliards d’appareils mobiles et 2 milliards de téléviseurs qui englobent la planète dans une Toile.

268
Schéma 16 : L’architecture générationnelle

  • Les immigrants (digital immigrants) : leur culture a été façonnée par les médias de masse et par l’écrit.
  • Les hybrides : leur culture a été façonnée principalement par la télévision traditionnelle et les PC.
  • Les natifs : leur culture est façonnée par les téléphones et les tablettes smart, c’est-à-dire par l’électronique grand public.
  • Les vrais natifs (digital natives) : leur culture sera façonnée par l’Internet 3, qui leur donnera l’impression d’être dans l’information.
  • D’où l’éventuelle apparition d’une crise générationnelle.

06_paliers
Schéma 17 : l’architecture sociétale par paliers

  • La société fonctionne par paliers, c’est-à-dire qu’à chaque niveau d’information correspond un ordre de complexité (de gauche à droite, ci-haut)
  • Chaque palier est un espace de connectivité, c’est-à-dire un niveau de solidarité et de consommation. C’est un niveau de l’expérience humaine où se développent les consensus nécessaires à la participation du citoyen confronté aux mutations de sa société.
  • Pour le citoyen, l’ensemble des paliers devient un processus d’identification, d’apprentissage et d’interaction avec « son » monde. C’est l’ensemble de ces paliers qui inscrit l’individu dans un monde de sens, lequel devient éventuellement sa culture.
  • Ce qui signifie qu’un citoyen vit dans plusieurs paliers culturels et langagiers et qu’il possède autant de niveaux de mémoire, donc de traitement de l’information. (Voir la théorie des étagements de Braudel).

Voici un modèle américain multipalier :
269
Voici un autre modèle américain dans le domaine du marketing dans le secteur de la santé :
270
06_Eventail
Schéma 18 : l’architecture médiatique d’Internet 2
Si on répartit horizontalement la masse critique des utilisateurs et le délai de médiatisation des contenus (de 1 sec. à 3 mois), on comprend mieux l’éventail médiatique :

  • L’utilisation des trois modes de communication selon les besoins du moment de l’utilisateur : le pointcasting (centré sur l’immédiat), le narrowcasting et le broadcasting (plus orienté vers le long terme).
  • Le pointcasting est centré sur l’interpersonnel, donc sur la conversation et l’immédiateté, tandis que le broadcasting est plus orienté vers le long terme parce qu’il est utilisé par une grande masse de gens.
  • À la diffusion descendante (top down – en haut) correspond, dans l’autre sens, les prises de parole citoyennes montantes (bottom up – en bas).

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Schéma 13  : l’architecture institutionnelle

  • La pyramide sociétale fonctionne autant du haut vers le bas que du bas vers le haut, c’est-à-dire de l’État vers le citoyen et vice-versa, avec un ensemble d’associations qui œuvrent entre ces deux pôles.
  • Une nouveauté : la société de la connaissance utilise trois structures au lieu de deux : aux anciennes structures politique et économique s’ajoute maintenant une structure médiatique.
  • Les institutions qui supportent ces trois structures ne fonctionnent pas au même rythme, d’où la complexité de la société de la connaissance. La structure médiatique est très rapide et fonctionne via des cycles de un an et demi, la structure économique, via des cycles de trois ans et la plus lente, la structure politique, possède des cycles de neuf ans qui donnent l’impression qu’elle est déphasée par rapport aux crises actuelles.
  • Une autre nouveauté : la pyramide se segmente en son milieu en millions de niches. C’est d’ailleurs en son milieu qu’on trouve la société civile (secteurs associatifs, collectivités territoriales, groupes de citoyens, etc.)

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Schéma 14 : l’architecture informationnelle

  • Un flot quotidien de « données-informations-connaissances » alimente les citoyens et les aide à créer leurs opinions (schéma 4).
  • Ce flot circule du haut vers le bas et du bas vers le haut (à gauche), c’est-à-dire entre l’État et le citoyen, donc entre le local et le mondial et vice-versa.
  • Une nouveauté : cette architecture est innervée par les prises de parole citoyennes de plus en plus nombreuses et qui utilisent les réseaux sociaux.
  • Autre nouveauté : les outils que sont le mobile et la géolocalisation segmentent les flux d’informations et les personnalisent.
  • Ce schéma révèle une réalité importante : il faut traiter des centaines de données pour générer un certain nombre d’informations qui fourniront au citoyen quelques connaissances devenant collectivement une ou deux opinions, lesquelles forment les antichambres de l’action (voir ci-haut).

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Schéma 15 : L’architecture médiatique

  • Les acteurs (à droite dans le schéma) sont les producteurs de contenus, incluant les réseaux sociaux, les agrégateurs de valeur ajoutée, les équipementiers et les réseauteurs.
  • Les systèmes (hardware – à gauche dans le schéma) : ce monde est tapissé par 3 milliards d’écrans d’ordinateur, 5 milliards d’appareils mobiles et 2 milliards de téléviseurs qui englobent la planète dans une Toile.

268
Schéma 16 : L’architecture générationnelle

  • Les immigrants (digital immigrants) : leur culture a été façonnée par les médias de masse et par l’écrit.
  • Les hybrides : leur culture a été façonnée principalement par la télévision traditionnelle et les PC.
  • Les natifs : leur culture est façonnée par les téléphones et les tablettes smart, c’est-à-dire par l’électronique grand public.
  • Les vrais natifs (digital natives) : leur culture sera façonnée par l’Internet 3, qui leur donnera l’impression d’être dans l’information.
  • D’où l’éventuelle apparition d’une crise générationnelle.

06_paliers
Schéma 17 : l’architecture sociétale par paliers

  • La société fonctionne par paliers, c’est-à-dire qu’à chaque niveau d’information correspond un ordre de complexité (de gauche à droite, ci-haut)
  • Chaque palier est un espace de connectivité, c’est-à-dire un niveau de solidarité et de consommation. C’est un niveau de l’expérience humaine où se développent les consensus nécessaires à la participation du citoyen confronté aux mutations de sa société.
  • Pour le citoyen, l’ensemble des paliers devient un processus d’identification, d’apprentissage et d’interaction avec « son » monde. C’est l’ensemble de ces paliers qui inscrit l’individu dans un monde de sens, lequel devient éventuellement sa culture.
  • Ce qui signifie qu’un citoyen vit dans plusieurs paliers culturels et langagiers et qu’il possède autant de niveaux de mémoire, donc de traitement de l’information. (Voir la théorie des étagements de Braudel).

Voici un modèle américain multipalier :
269
Voici un autre modèle américain dans le domaine du marketing dans le secteur de la santé :
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06_Eventail
Schéma 18 : l’architecture médiatique d’Internet 2
Si on répartit horizontalement la masse critique des utilisateurs et le délai de médiatisation des contenus (de 1 sec. à 3 mois), on comprend mieux l’éventail médiatique :

  • L’utilisation des trois modes de communication selon les besoins du moment de l’utilisateur : le pointcasting (centré sur l’immédiat), le narrowcasting et le broadcasting (plus orienté vers le long terme).
  • Le pointcasting est centré sur l’interpersonnel, donc sur la conversation et l’immédiateté, tandis que le broadcasting est plus orienté vers le long terme parce qu’il est utilisé par une grande masse de gens.
  • À la diffusion descendante (top down – en haut) correspond, dans l’autre sens, les prises de parole citoyennes montantes (bottom up – en bas).