Les cinq crises qui s’annoncent : économique, énergétique, écologique, géopolitique et générationnelle ont pris racines il y a longtemps, mais peu de décideurs ont « senti » leur émergence. Comme les plaques tectoniques, ces crises sont des manifestations de mouvements de fond qu’on n’a pas su « voir venir ». Elles sont le fruit de facteurs qui s’enchaînent comme les dominos qui tombent en s’entraînant mutuellement (voir ci-dessous). Chaque fois qu’ils tombent, la situation s’aggrave encore plus, au point de devenir une crise.

Crises de confiance

  • Il n’y a pas de juste répartition des richesses ; 15 % des gens sont bien nantis et 85 % souffrent.
    • Des citoyens indignés prennent la parole.
      • Mais ils ne sont pas écoutés par des dirigeants qui pensent que leur autorité est contestée.
        • Découragés, les citoyens participent de moins en moins à la vie électorale.
          • Il y a une profonde crise de confiance.

Crise de gouvernance

  • Le tout numérique intègre les médias traditionnels avec les réseaux informatiques et les NTIC.
    • Internet 2 devient la place publique planétaire.
      • Les prises de parole citoyennes, qui expriment leur indignation et leur colère, empruntent ce canal électronique planétaire.
        • Elles font cependant face à un refus d’écoute, parce que les élites ne veulent pas perdre leurs privilèges ; les citoyens croient alors qu’ils ne sont pas respectés.
          • On observe l’émergence d’une importante crise de gouvernance.

Crises économiques (main-d’œuvre)

  • L’information devient le vecteur de la société de la connaissance.
    • Il y en a tellement que se crée un entonnoir : le Big data.
      • Celui-ci devient le théâtre d’une Data war.
        • Pour travailler, chaque individu doit acquérir une littératie numérique.
          • Sans cette formation, il y aura bientôt un sérieux manque de main-d’oeuvre qualifiée.
            • La crise économique s’amplifie.

Crises économiques (communication)

  • La largeur de bande de nos réseaux canadiens (1,4) est trois fois moindre que celle de nos partenaires économiques du Sud (4).
    • Le Québec devient de moins en moins attrayant pour ses partenaires (5e province au Canada, et 20e dans l’OCDE).
      • On dilue notre présence économique sur le Web (de même que notre culture, de laquelle dépend notre continuité comme nation distincte)
        • Nous amplifions notre crise économique locale.

Crises énergétiques et écologiques

  • Le modèle économique exige des profits illimités.
    • Il y a un pillage des ressources des pays du Sud.
      • Les coûts de leur extraction et de leur transport du Sud vers le Nord deviennent trop chers.
        • Leur exploitation entraîne une pollution écologique (cours d’eau, forêts non remplacées, etc.).
          • Crises agroalimentaires, de l’eau, du pétrole, du gaz, de la potasse (pour l’agriculture), etc. Les pics seront bientôt atteints.
            • Pas assez d’investissements dans les énergies solaire, éolienne, biomasse, etc.
              • Nous sommes confrontés à de nombreuses crises énergétiques et écologiques, qui deviennent exponentielles. Nous n’aurions que 10 ans devant nous avant d’atteindre l’inévitable.

Crises géopolitiques

  • Il n’existe aucune gouvernance au niveau mondial comme il en existe une au niveau économique avec le règne actuel des oligarchies.
    • L’ONU est de moins en moins décisionnelle et s’avère incapable de faire face à ses obligations sur le terrain.
      • La montée des crises régionales s’amplifie parce que leur territoire s’agrandit, faute de solution.
        • Les crises géopolitiques deviennent de plus en plus insolubles ; notre monde politique est déjà à genoux.

Crises générationnelles

  • Les aînés trouvent que les jeunes n’ont pas de culture; ceux-ci leur reprochent de ne pas les consulter quand les décisions concernent leur avenir.
    • 80 % des jeunes sont des internautes invétérés.
      • Grâce à une prolifération des téléphones et tablettes intelligents.
        • Ces outils utilisent un fort courant de personnalisation qui prétend devenir un rempart contre la solitude.
          • Le « JE » pourrais empêcher cette génération de participer à des projets impliquant le « NOUS ».
            • Une forte crise générationnelle est à prévoir.

Les cinq crises qui s’annoncent : économique, énergétique, écologique, géopolitique et générationnelle ont pris racines il y a longtemps, mais peu de décideurs ont « senti » leur émergence. Comme les plaques tectoniques, ces crises sont des manifestations de mouvements de fond qu’on n’a pas su « voir venir ». Elles sont le fruit de facteurs qui s’enchaînent comme les dominos qui tombent en s’entraînant mutuellement (voir ci-dessous). Chaque fois qu’ils tombent, la situation s’aggrave encore plus, au point de devenir une crise.

Crises de confiance

  • Il n’y a pas de juste répartition des richesses ; 15 % des gens sont bien nantis et 85 % souffrent.
    • Des citoyens indignés prennent la parole.
      • Mais ils ne sont pas écoutés par des dirigeants qui pensent que leur autorité est contestée.
        • Découragés, les citoyens participent de moins en moins à la vie électorale.
          • Il y a une profonde crise de confiance.

Crise de gouvernance

  • Le tout numérique intègre les médias traditionnels avec les réseaux informatiques et les NTIC.
    • Internet 2 devient la place publique planétaire.
      • Les prises de parole citoyennes, qui expriment leur indignation et leur colère, empruntent ce canal électronique planétaire.
        • Elles font cependant face à un refus d’écoute, parce que les élites ne veulent pas perdre leurs privilèges ; les citoyens croient alors qu’ils ne sont pas respectés.
          • On observe l’émergence d’une importante crise de gouvernance.

Crises économiques (main-d’œuvre)

  • L’information devient le vecteur de la société de la connaissance.
    • Il y en a tellement que se crée un entonnoir : le Big data.
      • Celui-ci devient le théâtre d’une Data war.
        • Pour travailler, chaque individu doit acquérir une littératie numérique.
          • Sans cette formation, il y aura bientôt un sérieux manque de main-d’oeuvre qualifiée.
            • La crise économique s’amplifie.

Crises économiques (communication)

  • La largeur de bande de nos réseaux canadiens (1,4) est trois fois moindre que celle de nos partenaires économiques du Sud (4).
    • Le Québec devient de moins en moins attrayant pour ses partenaires (5e province au Canada, et 20e dans l’OCDE).
      • On dilue notre présence économique sur le Web (de même que notre culture, de laquelle dépend notre continuité comme nation distincte)
        • Nous amplifions notre crise économique locale.

Crises énergétiques et écologiques

  • Le modèle économique exige des profits illimités.
    • Il y a un pillage des ressources des pays du Sud.
      • Les coûts de leur extraction et de leur transport du Sud vers le Nord deviennent trop chers.
        • Leur exploitation entraîne une pollution écologique (cours d’eau, forêts non remplacées, etc.).
          • Crises agroalimentaires, de l’eau, du pétrole, du gaz, de la potasse (pour l’agriculture), etc. Les pics seront bientôt atteints.
            • Pas assez d’investissements dans les énergies solaire, éolienne, biomasse, etc.
              • Nous sommes confrontés à de nombreuses crises énergétiques et écologiques, qui deviennent exponentielles. Nous n’aurions que 10 ans devant nous avant d’atteindre l’inévitable.

Crises géopolitiques

  • Il n’existe aucune gouvernance au niveau mondial comme il en existe une au niveau économique avec le règne actuel des oligarchies.
    • L’ONU est de moins en moins décisionnelle et s’avère incapable de faire face à ses obligations sur le terrain.
      • La montée des crises régionales s’amplifie parce que leur territoire s’agrandit, faute de solution.
        • Les crises géopolitiques deviennent de plus en plus insolubles ; notre monde politique est déjà à genoux.

Crises générationnelles

  • Les aînés trouvent que les jeunes n’ont pas de culture; ceux-ci leur reprochent de ne pas les consulter quand les décisions concernent leur avenir.
    • 80 % des jeunes sont des internautes invétérés.
      • Grâce à une prolifération des téléphones et tablettes intelligents.
        • Ces outils utilisent un fort courant de personnalisation qui prétend devenir un rempart contre la solitude.
          • Le « JE » pourrais empêcher cette génération de participer à des projets impliquant le « NOUS ».
            • Une forte crise générationnelle est à prévoir.