Poussé par l’histoire, l’Occident a vécu plusieurs grands bonds qui ont permis au citoyen d’apprivoiser de nouveaux environnements et de nouvelles idées : 238

Plusieurs auteurs ont ainsi décrit les trois derniers bonds :

239

La transition

(Aussi appelée la rupture, le grand basculement et Techtonic power shifts par certains auteurs).

La société de la connaissance commence à émerger durant cette période de transition que nous vivons depuis l’an 2000, du moins en Amérique du Nord. Autrefois, les médias de masse nous avaient habitués à penser que le commerce et l’industrie étaient les bases de notre société, que la création d’emplois devait être l’objectif principal et que, actuellement, nous vivons une récession économique. Tout cela était biaisé. De tout temps, la société a plutôt reposé sur le rêve partagé par l’ensemble de ses citoyens et a fonctionné via un système d’échanges d’informations entre ceux-ci (l’imprimerie, la télévision et l’Internet, par exemple).

Autre passages :   022

Actuellement, nous ne vivons pas une récession économique, mais plutôt une réorganisation d’ordre culturel qui exige de la part de tous les citoyens et de leurs dirigeants d’importants changements de comportements. Nous sommes de moins en moins une société de classes ou de marchés à la Adam Smith ou Karl Marx, nous devenons autres.

Si la société industrielle produisait des objets, la nouvelle société de la connaissance va surtout créer des relations entre les citoyens.

La confiance entre gouvernants et gouvernés a récemment fondu ; il n’y a plus de rêve commun. Notre horizon est bloqué ; la morosité a mis la société industrielle à genoux. C’est même un blasphème dans certains milieux que de vouloir remplacer le modèle néolibéral actuel : 240

Poussé par l’histoire, l’Occident a vécu plusieurs grands bonds qui ont permis au citoyen d’apprivoiser de nouveaux environnements et de nouvelles idées : 238

Plusieurs auteurs ont ainsi décrit les trois derniers bonds :

239

La transition

(Aussi appelée la rupture, le grand basculement et Techtonic power shifts par certains auteurs).

La société de la connaissance commence à émerger durant cette période de transition que nous vivons depuis l’an 2000, du moins en Amérique du Nord. Autrefois, les médias de masse nous avaient habitués à penser que le commerce et l’industrie étaient les bases de notre société, que la création d’emplois devait être l’objectif principal et que, actuellement, nous vivons une récession économique. Tout cela était biaisé. De tout temps, la société a plutôt reposé sur le rêve partagé par l’ensemble de ses citoyens et a fonctionné via un système d’échanges d’informations entre ceux-ci (l’imprimerie, la télévision et l’Internet, par exemple).

Autre passages :   022

Actuellement, nous ne vivons pas une récession économique, mais plutôt une réorganisation d’ordre culturel qui exige de la part de tous les citoyens et de leurs dirigeants d’importants changements de comportements. Nous sommes de moins en moins une société de classes ou de marchés à la Adam Smith ou Karl Marx, nous devenons autres.

Si la société industrielle produisait des objets, la nouvelle société de la connaissance va surtout créer des relations entre les citoyens.

La confiance entre gouvernants et gouvernés a récemment fondu ; il n’y a plus de rêve commun. Notre horizon est bloqué ; la morosité a mis la société industrielle à genoux. C’est même un blasphème dans certains milieux que de vouloir remplacer le modèle néolibéral actuel : 240