La vie dans ces structures sera ponctuée par trois cycles qui varient dans le temps : un an et demi pour la structure technologique, trois ans pour l’économique et neuf ans pour le sociétal (voir la remarque de Braudel plus loin).

Ils sont l’équivalent des biorythmes du corps humain :

256

Ces cycles complexifient la nouvelle société au point de la rendre beaucoup plus difficile à comprendre et, surtout, à gérer. C’est parce que les administrateurs actuels ne connaissent pas le calendrier des mutations des structures que leurs planifications sont souvent inadéquates.

La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes.

(John Maynard Keynes)

Les cycles technologiques

Les cycles technologiques donnent l’impression d’une vie plus frénétique causée par leurs cycles d’un an et demi (schéma 18). Parce que la vie semble plus trépidante à cause de l’arrivée de toutes ces « nouveautés », on a l’impression que la société actuelle vit à un rythme plus accéléré, ce qui est une illusion. En fait, c’est la densification des informations causée par la description de grandes quantités d’événements qui crée cette illusion chez le citoyen (voir chapitre 3, Big data).

Where are we going so fast… and why ?

(David Suzuki)

Les cycles économiques

De leur côté, les structures économiques évoluent selon des cycles d’à peu près 3 ans. Ceux-ci sont ponctués par les saisons, les tendances et les modes et régulés par les inventaires, la publicité, les politiques de crédit et les cycles d’investissements.

Les cycles sociétaux, donc médiatiques

Les structures politiques et sociales évoluent lentement, selon des cycles de 9 ans (c’est-à-dire deux mandats de gouvernance), d’où, notamment, l’impression de lenteur des prises de décisions gouvernementales. C’est aussi le temps requis par un citoyen pour changer de comportement.

La coexistence de ces trois cycles joue un rôle majeur dans notre société :

06_3-cycles

Voir les analyses de Fernand Braudel sur l’étagement des temporalités et l’interpénétration de ces étagements (Histoire, science sociale…, 1958).

La vie dans ces structures sera ponctuée par trois cycles qui varient dans le temps : un an et demi pour la structure technologique, trois ans pour l’économique et neuf ans pour le sociétal (voir la remarque de Braudel plus loin).

Ils sont l’équivalent des biorythmes du corps humain :

256

Ces cycles complexifient la nouvelle société au point de la rendre beaucoup plus difficile à comprendre et, surtout, à gérer. C’est parce que les administrateurs actuels ne connaissent pas le calendrier des mutations des structures que leurs planifications sont souvent inadéquates.

La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes.

(John Maynard Keynes)

Les cycles technologiques

Les cycles technologiques donnent l’impression d’une vie plus frénétique causée par leurs cycles d’un an et demi (schéma 18). Parce que la vie semble plus trépidante à cause de l’arrivée de toutes ces « nouveautés », on a l’impression que la société actuelle vit à un rythme plus accéléré, ce qui est une illusion. En fait, c’est la densification des informations causée par la description de grandes quantités d’événements qui crée cette illusion chez le citoyen (voir chapitre 3, Big data).

Where are we going so fast… and why ?

(David Suzuki)

Les cycles économiques

De leur côté, les structures économiques évoluent selon des cycles d’à peu près 3 ans. Ceux-ci sont ponctués par les saisons, les tendances et les modes et régulés par les inventaires, la publicité, les politiques de crédit et les cycles d’investissements.

Les cycles sociétaux, donc médiatiques

Les structures politiques et sociales évoluent lentement, selon des cycles de 9 ans (c’est-à-dire deux mandats de gouvernance), d’où, notamment, l’impression de lenteur des prises de décisions gouvernementales. C’est aussi le temps requis par un citoyen pour changer de comportement.

La coexistence de ces trois cycles joue un rôle majeur dans notre société :

06_3-cycles

Voir les analyses de Fernand Braudel sur l’étagement des temporalités et l’interpénétration de ces étagements (Histoire, science sociale…, 1958).