• Autrefois, la structure écologique globale était appelée Terre Mère, Pachamama ou Gaïa, selon les cultures.
  • L’ensemble des quatre structures, qui forme un tout, fut déjà appelé Spaceship Earth par Buckminster Fuller et Village global par Marshall McLuhan. On parle souvent de nouveau contrat social, de cyberespace et de Marché global pour analyser l’ensemble de toutes ces structures.D’ailleurs, la meilleure représentation de l’ensemble des continents est la carte dymaxion de Buckminster Fuller dessinée sur la surface d’un polyèdre (1946):357
  • L’idée de développer une approche holistique débute avec les travaux de Jan Christiaan Smuts (1926), puis de ceux de Vladimir Vernardsky (1929), suivis par ceux de Vannevar Bush (1945) et de Teilhard de Chardin (la Noosphère, 1955). Ces approches étaient liées à l’apparition publique de la relativité générale d’Albert Einstein et de la mécanique quantique de Max Planck.Presque en même temps apparaît la première machine électronique d’information mondiale, le télégraphe électrique (1840), tandis que, parce que tous les fuseaux horaires deviennent universels, c’est-à-dire alignés sur Greenwich (1911), la planète est désormais « vue » comme un tout. Cette « vision » de notre planète est devenue une réalité quand nous avons contemplé, pour la première fois, la Terre vue de la Lune (décembre 1968).358Dans son dernier livre, Al Gore parle de The Global Mind et de Earth Inc. (The Future, 2013). Ervin Laszlo, du Club de Budapest, utilise quant à lui l’expression de conscience planétaire (1993). Le Club de Rome emploie le terme de « Système » dans son premier rapport (1972), concept repris quarante ans plus tard par le rapport du Smithsonian Institute (2012). De son côté, Ken Wilber décrit une théorie intégrale qui rassemble toutes les dimensions (2005).
  • Maintenant que la mondialisation a créé une interdépendance grandissante entre les pays, on tente timidement de développer des ententes planétaires, surtout depuis 1968, où l’humanité a vu pour la première fois la Terre depuis l’espace.
Repères
1967 Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (ONU, WIPO).
1968 Traités de non-prolifération des armes nucléaires.
1972 Les premières interrogations concernant notre future croissance planétaire : le rapport The Limits to Growth du Club de Rome et la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain (CNUEH).
1988 Mise en place du GIEC par l’ONU
1992 3e Sommet de la Terre (Rio) et plus tard (Rio + 20).
1994 Organisation mondiale du commerce (WTO).
1995 Acceptation du protocole d’Internet, qui lance la mondialisation économique numérique.
1997 Le protocole de Kyoto concernant les gaz à effet de serre.
1998 Cour pénale internationale (La Haye).
1998 L’Accord général sur le commerce, qui déréglemente les communications et grâce auquel le mobile va devenir aussi important que le fixe.
2000 Les Objectifs du millénaire de l’ONU concernant le développement. Etc.
2015 COP21, la grande conférence internationale de Paris sur les changememts climatiques.
2016 Et toutes les grands projets scientifiques fédérateurs comme le télescope spatial Hubble (1990), la sonde Cassini-Huygen (1997), la station spatiale internationale (1998), SETI@home (1999), le Bosom de Higgs (2012), les ondes gravitationelles (2016), etc.
  • On parle, de plus en plus, de Gouvernance mondiale démocratique. Selon plusieurs spécialistes, l’embryon pourrait être un assemblage formé par le G20, le Conseil de sécurité de l’ONU, l’OMC et la Banque mondiale. Tout ceci est cependant encore à l’état de réflexion générale (face à l’actuelle mondialisation économique imposée à la planète depuis dix ans par les oligarchies).
  • Depuis l’an 2000, beaucoup d’auteurs ont décrit, à leur façon, la rupture qui émerge : tournant unique, percée décisive, grande discontinuité, croisée des chemins, Social Shift, New Global Order, The Big Switch, The Tresholds, etc. (chapitre 6, no 8)
  • En ce moment, on tente de créer de grands centres numériques où l’éventail complet des formes d’expression de la culture et du patrimoine sera rassemblé et offert gratuitement à tous pour mieux comprendre les démarches entreprises. On tente de réunir des milliards de données sous la forme de bibliothèques numériques comme la Europeanna (2007) et la Digital Public Library of America (2012), des projets inspirés par le Google livres qui avait ouvert la marche en 2004.
  • En ce moment, plus d’une vingtaine de pays et autant de villes développent des plans numériques à partir d’une vision de ce que pourrait devenir leur avenir grâce au numérique. De plus, une douzaine de Think Tanks présentent des rapports de prospective :
    359Beaucoup de gens ont anticipé certaines des mutations en cours : Albert Einstein, Raymond Kurzweil, Nicola Tesla, Peter Drucker, Manuel Castells, Marchall McLuhan, Alvin Toffler, Herman Khan, Al Gore, etc. Également, plusieurs outils de prospective ont été développés : l’analyse par scénarios, l’intelligence prévisionnelle ou veille intégrée, les géostratégies, la théorie des jeux, les think tanks, etc. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de 6e extinction, de 3e Guerre mondiale, de 4e Révolution industrielle et du 3e Âge de la Machine, etc.
    (Voir la liste dans la page d’accueil : Les influences)

360
Schéma 34 : un monde bâti sur de nouvelles idées

  • Si l’on pensait différemment ? Si les crises sont globales, les réponses devraient l’être aussi.
  • Ci-dessus, l’arbre de connaissance de notre « Nouveau Monde » rend compte de la nouvelle complexité que nous devons collectivement apprivoiser.
  • Les racines et le tronc représentent le traitement de l’information devenant opinion, puis consensus. Pour passer à l’action, le citoyen doit apprivoiser différentes familles de concepts (nos nouveaux points de repère) qui énergisent les trois structures de notre nouvelle société.

En ce moment. il y a beaucoup de gens qui prétendent que ce n’est pas leur problème (les forces de résistance) :

(it’s not my problem) :
361

  • Autrefois, la structure écologique globale était appelée Terre Mère, Pachamama ou Gaïa, selon les cultures.
  • L’ensemble des quatre structures, qui forme un tout, fut déjà appelé Spaceship Earth par Buckminster Fuller et Village global par Marshall McLuhan. On parle souvent de nouveau contrat social, de cyberespace et de Marché global pour analyser l’ensemble de toutes ces structures.D’ailleurs, la meilleure représentation de l’ensemble des continents est la carte dymaxion de Buckminster Fuller dessinée sur la surface d’un polyèdre (1946):357
  • L’idée de développer une approche holistique débute avec les travaux de Jan Christiaan Smuts (1926), puis de ceux de Vladimir Vernardsky (1929), suivis par ceux de Vannevar Bush (1945) et de Teilhard de Chardin (la Noosphère, 1955). Ces approches étaient liées à l’apparition publique de la relativité générale d’Albert Einstein et de la mécanique quantique de Max Planck.Presque en même temps apparaît la première machine électronique d’information mondiale, le télégraphe électrique (1840), tandis que, parce que tous les fuseaux horaires deviennent universels, c’est-à-dire alignés sur Greenwich (1911), la planète est désormais « vue » comme un tout. Cette « vision » de notre planète est devenue une réalité quand nous avons contemplé, pour la première fois, la Terre vue de la Lune (décembre 1968).358Dans son dernier livre, Al Gore parle de The Global Mind et de Earth Inc. (The Future, 2013). Ervin Laszlo, du Club de Budapest, utilise quant à lui l’expression de conscience planétaire (1993). Le Club de Rome emploie le terme de « Système » dans son premier rapport (1972), concept repris quarante ans plus tard par le rapport du Smithsonian Institute (2012). De son côté, Ken Wilber décrit une théorie intégrale qui rassemble toutes les dimensions (2005).
  • Maintenant que la mondialisation a créé une interdépendance grandissante entre les pays, on tente timidement de développer des ententes planétaires, surtout depuis 1968, où l’humanité a vu pour la première fois la Terre depuis l’espace.
Repères
1967 Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (ONU, WIPO).
1968 Traités de non-prolifération des armes nucléaires.
1972 Les premières interrogations concernant notre future croissance planétaire : le rapport The Limits to Growth du Club de Rome et la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain (CNUEH).
1988 Mise en place du GIEC par l’ONU
1992 3e Sommet de la Terre (Rio) et plus tard (Rio + 20).
1994 Organisation mondiale du commerce (WTO).
1995 Acceptation du protocole d’Internet, qui lance la mondialisation économique numérique.
1997 Le protocole de Kyoto concernant les gaz à effet de serre.
1998 Cour pénale internationale (La Haye).
1998 L’Accord général sur le commerce, qui déréglemente les communications et grâce auquel le mobile va devenir aussi important que le fixe.
2000 Les Objectifs du millénaire de l’ONU concernant le développement. Etc.
2015 COP21, la grande conférence internationale de Paris sur les changememts climatiques.
2016 Et toutes les grands projets scientifiques fédérateurs comme le télescope spatial Hubble (1990), la sonde Cassini-Huygen (1997), la station spatiale internationale (1998), SETI@home (1999), le Bosom de Higgs (2012), les ondes gravitationelles (2016), etc.
  • On parle, de plus en plus, de Gouvernance mondiale démocratique. Selon plusieurs spécialistes, l’embryon pourrait être un assemblage formé par le G20, le Conseil de sécurité de l’ONU, l’OMC et la Banque mondiale. Tout ceci est cependant encore à l’état de réflexion générale (face à l’actuelle mondialisation économique imposée à la planète depuis dix ans par les oligarchies).
  • Depuis l’an 2000, beaucoup d’auteurs ont décrit, à leur façon, la rupture qui émerge : tournant unique, percée décisive, grande discontinuité, croisée des chemins, Social Shift, New Global Order, The Big Switch, The Tresholds, etc. (chapitre 6, no 8)
  • En ce moment, on tente de créer de grands centres numériques où l’éventail complet des formes d’expression de la culture et du patrimoine sera rassemblé et offert gratuitement à tous pour mieux comprendre les démarches entreprises. On tente de réunir des milliards de données sous la forme de bibliothèques numériques comme la Europeanna (2007) et la Digital Public Library of America (2012), des projets inspirés par le Google livres qui avait ouvert la marche en 2004.
  • En ce moment, plus d’une vingtaine de pays et autant de villes développent des plans numériques à partir d’une vision de ce que pourrait devenir leur avenir grâce au numérique. De plus, une douzaine de Think Tanks présentent des rapports de prospective :
    359Beaucoup de gens ont anticipé certaines des mutations en cours : Albert Einstein, Raymond Kurzweil, Nicola Tesla, Peter Drucker, Manuel Castells, Marchall McLuhan, Alvin Toffler, Herman Khan, Al Gore, etc. Également, plusieurs outils de prospective ont été développés : l’analyse par scénarios, l’intelligence prévisionnelle ou veille intégrée, les géostratégies, la théorie des jeux, les think tanks, etc. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de 6e extinction, de 3e Guerre mondiale, de 4e Révolution industrielle et du 3e Âge de la Machine, etc.
    (Voir la liste dans la page d’accueil : Les influences)

360
Schéma 34 : un monde bâti sur de nouvelles idées

  • Si l’on pensait différemment ? Si les crises sont globales, les réponses devraient l’être aussi.
  • Ci-dessus, l’arbre de connaissance de notre « Nouveau Monde » rend compte de la nouvelle complexité que nous devons collectivement apprivoiser.
  • Les racines et le tronc représentent le traitement de l’information devenant opinion, puis consensus. Pour passer à l’action, le citoyen doit apprivoiser différentes familles de concepts (nos nouveaux points de repère) qui énergisent les trois structures de notre nouvelle société.

En ce moment. il y a beaucoup de gens qui prétendent que ce n’est pas leur problème (les forces de résistance) :

(it’s not my problem) :
361