En ce moment, les crises ne sont pas que d’ordre économique, comme les médias de masse essaient de nous le fait croire, mais elles sont plus profondes, parce que d’ordre culturel. On ne vit pas une récession, mais une réorganisation sociétale.

Les citoyens ont perdu confiance dans leurs dirigeants politiques et économiques parce que ceux-ci n’ont que des réponses industrielles à des défis postindustriels. Ces crises vont continuer aussi longtemps que la confiance ne sera pas rétablie entre tous les acteurs, donc pendant plus de cinq ou huit ans si rien n’est fait (2020 ?). Cette confiance ne reviendra que si un plan de société numérique est négocié par tous les acteurs du milieu.

À l’avenir, il n’y aura pas UN modèle unique, qui ne serait qu’un décalque de la civilisation occidentale ou américaine en perte d’influence, comme il n’y aura pas UNE culture unique ou UN espace citoyen unique sur notre planète. Il y aura des applications différentes selon les milieux géographiques et leurs cultures.

Des cycles de vie complexes

La complexité de la société de la connaissance vient du fait que ces structures n’ont pas les mêmes cycles de vie : 1,5 an pour la structure techno-médiatique, donc extrêmement rapide, 3 ans pour la structure économique et 9 ans pour la structure politique, celle-ci étant la plus lente (chapitre 6, no 10).

Entre le PIB et le BNB

Durant l’ère industrielle, les gouvernants ont cherché surtout à mesurer leurs succès en ne tenant compte que du PIB, ou Produit intérieur brut, c’est-à-dire la production totale des biens et des services. Depuis plusieurs années, on remet en cause ce modèle économique qui repose sur une croissance illimitée dans un monde limité parce qu’il ne prend en compte que les activités de la structure économique.

Avec l’émergence de l’ère postindustrielle, les gouvernants commencent à se préoccuper du BNB, c’est-à-dire le Bonheur national brut. Voir le BNB du Bhoutan (Dzongkha) d’inspiration bouddhiste, le IDH, ou Indices des développements humains de l’ONU et l’indice Vivre mieux de l’OCDE qui mesure ce qui compte le plus pour les citoyens. Voir aussi le modèle STEEP du Think tank américain ISS (Social, Technological, Environmental, Economic and Political).

Beaucoup de ces projets ont été plus ou moins inspirés, à l’origine, par les analyses des besoins d’Abraham Maslow (A Theory of Human Motivation, 1943, interprétée sous forme de pyramide) :
355
Voici l‘exemple d’un World System model tel que proposé par le groupe écossais International Future Forum (un modèle bi-dimensionnel comprenant 12 facteurs) :
modèle

En ce moment, les crises ne sont pas que d’ordre économique, comme les médias de masse essaient de nous le fait croire, mais elles sont plus profondes, parce que d’ordre culturel. On ne vit pas une récession, mais une réorganisation sociétale.

Les citoyens ont perdu confiance dans leurs dirigeants politiques et économiques parce que ceux-ci n’ont que des réponses industrielles à des défis postindustriels. Ces crises vont continuer aussi longtemps que la confiance ne sera pas rétablie entre tous les acteurs, donc pendant plus de cinq ou huit ans si rien n’est fait (2020 ?). Cette confiance ne reviendra que si un plan de société numérique est négocié par tous les acteurs du milieu.

À l’avenir, il n’y aura pas UN modèle unique, qui ne serait qu’un décalque de la civilisation occidentale ou américaine en perte d’influence, comme il n’y aura pas UNE culture unique ou UN espace citoyen unique sur notre planète. Il y aura des applications différentes selon les milieux géographiques et leurs cultures.

Des cycles de vie complexes

La complexité de la société de la connaissance vient du fait que ces structures n’ont pas les mêmes cycles de vie : 1,5 an pour la structure techno-médiatique, donc extrêmement rapide, 3 ans pour la structure économique et 9 ans pour la structure politique, celle-ci étant la plus lente (chapitre 6, no 10).

Entre le PIB et le BNB

Durant l’ère industrielle, les gouvernants ont cherché surtout à mesurer leurs succès en ne tenant compte que du PIB, ou Produit intérieur brut, c’est-à-dire la production totale des biens et des services. Depuis plusieurs années, on remet en cause ce modèle économique qui repose sur une croissance illimitée dans un monde limité parce qu’il ne prend en compte que les activités de la structure économique.

Avec l’émergence de l’ère postindustrielle, les gouvernants commencent à se préoccuper du BNB, c’est-à-dire le Bonheur national brut. Voir le BNB du Bhoutan (Dzongkha) d’inspiration bouddhiste, le IDH, ou Indices des développements humains de l’ONU et l’indice Vivre mieux de l’OCDE qui mesure ce qui compte le plus pour les citoyens. Voir aussi le modèle STEEP du Think tank américain ISS (Social, Technological, Environmental, Economic and Political).

Beaucoup de ces projets ont été plus ou moins inspirés, à l’origine, par les analyses des besoins d’Abraham Maslow (A Theory of Human Motivation, 1943, interprétée sous forme de pyramide) :
355
Voici l‘exemple d’un World System model tel que proposé par le groupe écossais International Future Forum (un modèle bi-dimensionnel comprenant 12 facteurs) :
modèle