L’histoire humaine n’est pas prévisible parce que notre société est ouverte : elle n’est pas soumise à un déterminisme strict. La seule constante dans la vie c’est le changement. L’analyse de notre futur dépend donc d’un processus permanent d’innovation qui nous fournit des pistes toujours nouvelles, d’où l’aspect imprévisible de notre futur (chapitre 0, no 1).
L’analyse des rouages d’un système aussi complexe que le nôtre peut être interprétée de la façon suivante (schéma 32) :
- Le modèle utilise un espace-temps précis. Le temps est le même que celui utilisé au sein de ce site : les marqueurs temporels sont 1970-2000-2020. Quant à l’espace choisi, c’est celui de l’État, qui demeure toujours l’institution de base de notre monde actuel.
- Le modèle est universel ; le cadre est le même pour chaque société. Ce qui diffère d’une société à une autre, c’est la masse critique d’énergie humaine et de fonds investis dans chaque élément par chaque État. Il n’y aura donc pas un modèle unique, mais des sociétés qui développeront culturellement des applications différentes en fonction de leur histoire et de leur territoire (chapitre 6, no 1).
- Le modèle est dynamique à cause des tensions qui existent entre ses éléments constitutifs (tensions qui sont représentées par les lignes pointillées dans le schéma). Chaque élément est donc dynamisé par les interliens qu’il entretient avec tous les autres.
- À la base de la société de la connaissance, il y a les structures politiques, économiques, technologiques et l’environnement physique (en bas dans le schéma). Ce dernier est formé par l’ensemble du capital naturel que sont les ressources minérales, énergétiques, biologiques et hydrauliques d’une société donnée.
Parce que cette recherche d’un mieux-être est un processus holistique, ce modèle doit prendre en compte toutes les activités de la société et de son écosystème. Il utilise donc les trois dimensions humaines qui couvrent toutes les activités des structures politique, économique et technologique (chapitre 6, no 9) et la dimension physique que sont les ressources environnementales. Ces quatre dimensions sont des valeurs universelles, parce qu’elles impliquent une utilisation collective partout sur la planète. - Ces quatre éléments de base s’influencent et sont innervés par le système éducatif (en bas, les quatre lignes pointillées horizontales les reliant). C’est l’éducation qui donne une cohérence à l’ensemble des structures du modèle, donc à toute la société, parce qu’elle a un impact sur les définitions qui en font des outils collectifs.
- En haut du schéma, quatre réseaux permettent la circulation des informations dans tout le système. Ce sont les réseaux des institutions gouvernementales, les réseaux des marchés, les réseaux sociaux et les réseaux écologiques. Ces réseaux de communication ne sont pas des outils d’information, mais d’intervention sociétale (chapitre 4, no 8).
- Chaque élément peut être aussi analysé par triangulation, c’est-à-dire en tenant compte de toutes les relations auxquelles il participe. Ces triangulations révèlent d’autres dynamismes. Voir, par exemple, le cas de la société civile :Société civile + économie = émergence des niches
Société civile + biosphère = écocitoyenneté
Société civile + classes politiques = participation citoyenne
Société civile + institutions politiques = prises de parole citoyennes - L’information est donc le matériau principal qu’utilisent les citoyens pour développer leur société grâce à l’élaboration d’un plan qui offre une ingénierie du vivre ensemble. L’information est l’atome de cette matière première qui sert au développement durable, elle est son socle (the building block) (chapitre 1, no 1).
- Entre les structures situées en bas et les réseaux placés en haut, des rétroactions permettent à tous ces éléments d’évoluer selon les besoins du moment. Ces boucles rétroactives (les lignes verticales pointillées) sont les activités gouvernementales, les activités des marchés, les prises de parole citoyennes et la gérance des ressources de l’écosystème qui, chacune, dynamisent le modèle.
- Le cube est un modèle opérationnel : ses 8 coins (les trois dimensions humaines et la dimension environnementale ainsi que leurs réseaux) sont des éléments vivants, c’est-à-dire toujours actifs. Entre ceux-ci, des enjeux constants créent des tensions (l’ensemble des lignes pointillées) par où circulent les informations qui permettent aux gens de s’adapter constamment aux mutations imposées par les crises qui propulsent la société vers le futur.
- Lorsque contextualisées, les données communiquées deviennent des informations, puis des connaissances et, quelquefois, des consensus (chapitre 1, no 1). Des opinions créent des solidarités, donc une énergie avec laquelle les différents acteurs politiques, économiques et sociaux peuvent élaborer leur plan de société, sorte de contrat social.
- C’est durant ce processus d’échanges d’informations que s’amorcent les négociations entre les élites politiques et économiques et la société civile (qu’est le pôle technologique-médiatique avec ses prises de parole citoyennes via les réseaux sociaux) pour une élaboration collective du plan de société. L’avenir de notre société dépend de la qualité du dialogue sociétal entre ces trois acteurs. Actuellement, ce dialogue est inexistant, mais il devient maintenant possible depuis qu’Internet 2 est devenu une place publique électronique interactive, c’est-à-dire conversationnelle.
- Si le projet de société est un rêve collectif pour les citoyens, comme l’American Dream pour les Américains (voir le discours de Martin Luther King) ou le Chinese Dream (Fuxing) pour les Chinois ; cet imaginaire social doit s’articuler autour d’un plan de société (voir la page d’accueil) qui, à cause du nouveau contexte technologique, doit être numérique.
- Pour ceux qui se posent la question, le politique et le culturel sont partout, ils sont transcendants.
Pour qu’un plan voit le jour, il faut d’abord le rêver.
Schéma 32 : le modèle de la société de la connaissance
Ce modèle opérationnel décrit comment les structures politiques, économiques et technologiques (médiatique) peuvent servir à créer un Plan de société.
- Ce modèle possède la forme d’un cube où les interactions entre tous ses éléments permettent à la société de s’adapter aux différentes mutations en cours. C’est une vision globale réalisée par tous ses acteurs qui utilisent une intelligence connective.
- L’ensemble des structures, en bas dans le schéma, comprend toutes les activités humaines de la société. Les réseaux, placés en haut, facilitent quant à eux la circulation des informations nécessaires à la création des consensus, qui sont au cœur du développement durable.
- Cette modélisation illustre la complexité du fonctionnement en temps réel de la nouvelle société de la connaissance. Cette complexité est due au fait que notre société est vivante, c’est-à-dire qu’elle est un système ouvert.
L’histoire humaine n’est pas prévisible parce que notre société est ouverte : elle n’est pas soumise à un déterminisme strict. La seule constante dans la vie c’est le changement. L’analyse de notre futur dépend donc d’un processus permanent d’innovation qui nous fournit des pistes toujours nouvelles, d’où l’aspect imprévisible de notre futur (chapitre 0, no 1).
L’analyse des rouages d’un système aussi complexe que le nôtre peut être interprétée de la façon suivante (schéma 32) :
- Le modèle utilise un espace-temps précis. Le temps est le même que celui utilisé au sein de ce site : les marqueurs temporels sont 1970-2000-2020. Quant à l’espace choisi, c’est celui de l’État, qui demeure toujours l’institution de base de notre monde actuel.
- Le modèle est universel ; le cadre est le même pour chaque société. Ce qui diffère d’une société à une autre, c’est la masse critique d’énergie humaine et de fonds investis dans chaque élément par chaque État. Il n’y aura donc pas un modèle unique, mais des sociétés qui développeront culturellement des applications différentes en fonction de leur histoire et de leur territoire (chapitre 6, no 1).
- Le modèle est dynamique à cause des tensions qui existent entre ses éléments constitutifs (tensions qui sont représentées par les lignes pointillées dans le schéma). Chaque élément est donc dynamisé par les interliens qu’il entretient avec tous les autres.
- À la base de la société de la connaissance, il y a les structures politiques, économiques, technologiques et l’environnement physique (en bas dans le schéma). Ce dernier est formé par l’ensemble du capital naturel que sont les ressources minérales, énergétiques, biologiques et hydrauliques d’une société donnée.
Parce que cette recherche d’un mieux-être est un processus holistique, ce modèle doit prendre en compte toutes les activités de la société et de son écosystème. Il utilise donc les trois dimensions humaines qui couvrent toutes les activités des structures politique, économique et technologique (chapitre 6, no 9) et la dimension physique que sont les ressources environnementales. Ces quatre dimensions sont des valeurs universelles, parce qu’elles impliquent une utilisation collective partout sur la planète. - Ces quatre éléments de base s’influencent et sont innervés par le système éducatif (en bas, les quatre lignes pointillées horizontales les reliant). C’est l’éducation qui donne une cohérence à l’ensemble des structures du modèle, donc à toute la société, parce qu’elle a un impact sur les définitions qui en font des outils collectifs.
- En haut du schéma, quatre réseaux permettent la circulation des informations dans tout le système. Ce sont les réseaux des institutions gouvernementales, les réseaux des marchés, les réseaux sociaux et les réseaux écologiques. Ces réseaux de communication ne sont pas des outils d’information, mais d’intervention sociétale (chapitre 4, no 8).
- Chaque élément peut être aussi analysé par triangulation, c’est-à-dire en tenant compte de toutes les relations auxquelles il participe. Ces triangulations révèlent d’autres dynamismes. Voir, par exemple, le cas de la société civile :Société civile + économie = émergence des niches
Société civile + biosphère = écocitoyenneté
Société civile + classes politiques = participation citoyenne
Société civile + institutions politiques = prises de parole citoyennes - L’information est donc le matériau principal qu’utilisent les citoyens pour développer leur société grâce à l’élaboration d’un plan qui offre une ingénierie du vivre ensemble. L’information est l’atome de cette matière première qui sert au développement durable, elle est son socle (the building block) (chapitre 1, no 1).
- Entre les structures situées en bas et les réseaux placés en haut, des rétroactions permettent à tous ces éléments d’évoluer selon les besoins du moment. Ces boucles rétroactives (les lignes verticales pointillées) sont les activités gouvernementales, les activités des marchés, les prises de parole citoyennes et la gérance des ressources de l’écosystème qui, chacune, dynamisent le modèle.
- Le cube est un modèle opérationnel : ses 8 coins (les trois dimensions humaines et la dimension environnementale ainsi que leurs réseaux) sont des éléments vivants, c’est-à-dire toujours actifs. Entre ceux-ci, des enjeux constants créent des tensions (l’ensemble des lignes pointillées) par où circulent les informations qui permettent aux gens de s’adapter constamment aux mutations imposées par les crises qui propulsent la société vers le futur.
- Lorsque contextualisées, les données communiquées deviennent des informations, puis des connaissances et, quelquefois, des consensus (chapitre 1, no 1). Des opinions créent des solidarités, donc une énergie avec laquelle les différents acteurs politiques, économiques et sociaux peuvent élaborer leur plan de société, sorte de contrat social.
- C’est durant ce processus d’échanges d’informations que s’amorcent les négociations entre les élites politiques et économiques et la société civile (qu’est le pôle technologique-médiatique avec ses prises de parole citoyennes via les réseaux sociaux) pour une élaboration collective du plan de société. L’avenir de notre société dépend de la qualité du dialogue sociétal entre ces trois acteurs. Actuellement, ce dialogue est inexistant, mais il devient maintenant possible depuis qu’Internet 2 est devenu une place publique électronique interactive, c’est-à-dire conversationnelle.
- Si le projet de société est un rêve collectif pour les citoyens, comme l’American Dream pour les Américains (voir le discours de Martin Luther King) ou le Chinese Dream (Fuxing) pour les Chinois ; cet imaginaire social doit s’articuler autour d’un plan de société (voir la page d’accueil) qui, à cause du nouveau contexte technologique, doit être numérique.
- Pour ceux qui se posent la question, le politique et le culturel sont partout, ils sont transcendants.
Pour qu’un plan voit le jour, il faut d’abord le rêver.
Schéma 32 : le modèle de la société de la connaissance
Ce modèle opérationnel décrit comment les structures politiques, économiques et technologiques (médiatique) peuvent servir à créer un Plan de société.
- Ce modèle possède la forme d’un cube où les interactions entre tous ses éléments permettent à la société de s’adapter aux différentes mutations en cours. C’est une vision globale réalisée par tous ses acteurs qui utilisent une intelligence connective.
- L’ensemble des structures, en bas dans le schéma, comprend toutes les activités humaines de la société. Les réseaux, placés en haut, facilitent quant à eux la circulation des informations nécessaires à la création des consensus, qui sont au cœur du développement durable.
- Cette modélisation illustre la complexité du fonctionnement en temps réel de la nouvelle société de la connaissance. Cette complexité est due au fait que notre société est vivante, c’est-à-dire qu’elle est un système ouvert.
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