Le mobile est une technique de transmission utilisant la propagation d’ondes radioélectriques. C’est la numérisation et la cellularisation qui lancent l’explosion du mobile (2000) : téléphones cellulaires, services de communication personnelle, blocs-notes et pagettes, GPS et communications air-sol (camions, police, ambulance, bateau et avion). Cette explosion est due à l’accord général sur le commerce qui a déréglementé le commerce dans ce secteur en 1998. Dès 2000, les communications mobiles devenaient commercialement aussi importantes que les fixes. Récemment, il s’est vendu 5 milliards de téléphones mobiles, dont 1 milliard équipés de caméras numériques. Le mobile est à la hausse :

numérique

199

Par exemple, aux États-Unis durant le Super Bowl de 2013 (vu par 111 millions de téléspectateurs), les Américains ont envoyé 24 millions de tweets ; d’ailleurs, la moitié des commerciaux invitaient les téléspectateurs à twitter à leurs propos.

140 caractères

L’immédiateté des dialogues de moins de 140 caractères peut encourager le simplisme, les raccourcis et les approximations. Ce type de communication exige une attention immédiate, mais, en contrepartie, celle-ci est éphémère, causant souvent une Facebook Depression. D’où le FOMO ou pathologie du Fear of missing out, c’est-à-dire la peur de manquer quelque chose. On pense que la capacité de concentration des jeunes devient inversement proportionnelle à la multiplication des outils ; les causes seraient l’hyperstimulation et le multitâche.

Ego 2.0

Les réseaux sociaux offrent une mise en scène de soi, un étalage admiratif du « JE », en fait, d’un « JE » pixélisé. C’est un mélange de narcissisme et de voyeurisme, tant et si bien que ces appareils se transforment facilement en placard auto promotionnel. Cet Ego 2.0 atomise les rapports humains. Les jeunes cherchent à combler leur manque d’affection et d’attention (Quelqu’un pense à moi !) en tranformant l’« ami » en personnage. D’ailleurs, le tiers de selfies (égoportraits) pris par les jeunes servent surtout à prouver qu’ils existent aux yeux des autres.

Au début, Internet semblait devenir une fenêtre ouverte sur le monde ; on réalise maintenant que beaucoup de jeunes usagers y vivent repliés sur eux-mêmes. Cela leur permet d’être seuls ensemble (Sherry Turkle dans Alone Together).

200

L’après-PC

Les appareils mobiles imposent à toute la planète leur modèle de communication qui fait basculer celle-ci dans l’après-PC. Mieux, l’appareil mobile est maintenant à la mode, il est donc doté d’une gratification sociale : pour être reconnu, il faut en posséder un. Il déclenche un important mouvement dans le monde du travail : apportez votre mobile au bureau. Il est en route vers les communications 4G et fera le pont avec l’Internet 3, celui des objets. Le mobile annonce une société où la célébrité pourrait se conquérir sur YouTube ou se mesurer en clics « j’aime » sur Facebook.

201

Le mobile est une technique de transmission utilisant la propagation d’ondes radioélectriques. C’est la numérisation et la cellularisation qui lancent l’explosion du mobile (2000) : téléphones cellulaires, services de communication personnelle, blocs-notes et pagettes, GPS et communications air-sol (camions, police, ambulance, bateau et avion). Cette explosion est due à l’accord général sur le commerce qui a déréglementé le commerce dans ce secteur en 1998. Dès 2000, les communications mobiles devenaient commercialement aussi importantes que les fixes. Récemment, il s’est vendu 5 milliards de téléphones mobiles, dont 1 milliard équipés de caméras numériques. Le mobile est à la hausse :

numérique

199

Par exemple, aux États-Unis durant le Super Bowl de 2013 (vu par 111 millions de téléspectateurs), les Américains ont envoyé 24 millions de tweets ; d’ailleurs, la moitié des commerciaux invitaient les téléspectateurs à twitter à leurs propos.

140 caractères

L’immédiateté des dialogues de moins de 140 caractères peut encourager le simplisme, les raccourcis et les approximations. Ce type de communication exige une attention immédiate, mais, en contrepartie, celle-ci est éphémère, causant souvent une Facebook Depression. D’où le FOMO ou pathologie du Fear of missing out, c’est-à-dire la peur de manquer quelque chose. On pense que la capacité de concentration des jeunes devient inversement proportionnelle à la multiplication des outils ; les causes seraient l’hyperstimulation et le multitâche.

Ego 2.0

Les réseaux sociaux offrent une mise en scène de soi, un étalage admiratif du « JE », en fait, d’un « JE » pixélisé. C’est un mélange de narcissisme et de voyeurisme, tant et si bien que ces appareils se transforment facilement en placard auto promotionnel. Cet Ego 2.0 atomise les rapports humains. Les jeunes cherchent à combler leur manque d’affection et d’attention (Quelqu’un pense à moi !) en tranformant l’« ami » en personnage. D’ailleurs, le tiers de selfies (égoportraits) pris par les jeunes servent surtout à prouver qu’ils existent aux yeux des autres.

Au début, Internet semblait devenir une fenêtre ouverte sur le monde ; on réalise maintenant que beaucoup de jeunes usagers y vivent repliés sur eux-mêmes. Cela leur permet d’être seuls ensemble (Sherry Turkle dans Alone Together).

200

L’après-PC

Les appareils mobiles imposent à toute la planète leur modèle de communication qui fait basculer celle-ci dans l’après-PC. Mieux, l’appareil mobile est maintenant à la mode, il est donc doté d’une gratification sociale : pour être reconnu, il faut en posséder un. Il déclenche un important mouvement dans le monde du travail : apportez votre mobile au bureau. Il est en route vers les communications 4G et fera le pont avec l’Internet 3, celui des objets. Le mobile annonce une société où la célébrité pourrait se conquérir sur YouTube ou se mesurer en clics « j’aime » sur Facebook.

201