Durant l’ère industrielle, l’identité citoyenne publique se résumait à l’ensemble des documents officiels : le passeport, le testament, le certificat de mariage, les actes notariés concernant l’achat de la maison, etc. (chapitre 7, no 6) Maintenant, des milliers de morceaux de vie d’un citoyen sont éparpillés sur plusieurs sites Web gouvernementaux ou commerciaux, sans que ceux-ci ne soient suffisamment protégés :

  • les noms et prénoms, l’adresse et le numéro de téléphone ;
  • le numéro de sécurité sociale ;
  • les photos sur Facebook ;
  • le courriel ;
  • la liste des produits achetés avec la carte de crédit ;
  • les numéros de série des appareils électroniques achetés ;
  • les abonnements aux magazines et journaux ;
  • la liste des amis ou des dons ;
  • l’adresse IP attribuée à chaque internaute pour entrer sur le Web (ce qui permet de le suivre à la trace) ;
  • l’identification internationale des outils de communication sans fil, etc.

Les outils d’identification personnelle utilisés par les promoteurs sont les cookies, le data mining, les robots de recherche sur le Web, etc. Ceux-ci ont comme effet de nouveaux envahissements de la vie privée : le télémarketing ciblé, le junkmail, les algorithmes nous suggérant quoi acheter et les compagnies de data marketing qui revendent nos informations personnelles à d’autres. Ces envahissements sauvages de la vie privée irritent les citoyens au point où ils vont remettre en questions certains projets dans leur milieu à cause du manque de « transparence ».

Autrefois, l’identité était liée exclusivement au territoire et à la généalogie ; maintenant, le citoyen possède une deuxième identité : la virtuelle, composée des identités personnelle, sociale et professionnelle (chapitre 7, no 6). Son identité virtuelle est associée à l’historique de sa présence dans le réseau, c’est-à-dire à sa traçabilité numérique. Malheureusement, cette traçabilité pourrait devenir un instrument de contrôle politique entre les mains de certaines corporations et gouvernements, donc réductrice de démocratie.

Durant l’ère industrielle, l’identité citoyenne publique se résumait à l’ensemble des documents officiels : le passeport, le testament, le certificat de mariage, les actes notariés concernant l’achat de la maison, etc. (chapitre 7, no 6) Maintenant, des milliers de morceaux de vie d’un citoyen sont éparpillés sur plusieurs sites Web gouvernementaux ou commerciaux, sans que ceux-ci ne soient suffisamment protégés :

  • les noms et prénoms, l’adresse et le numéro de téléphone ;
  • le numéro de sécurité sociale ;
  • les photos sur Facebook ;
  • le courriel ;
  • la liste des produits achetés avec la carte de crédit ;
  • les numéros de série des appareils électroniques achetés ;
  • les abonnements aux magazines et journaux ;
  • la liste des amis ou des dons ;
  • l’adresse IP attribuée à chaque internaute pour entrer sur le Web (ce qui permet de le suivre à la trace) ;
  • l’identification internationale des outils de communication sans fil, etc.

Les outils d’identification personnelle utilisés par les promoteurs sont les cookies, le data mining, les robots de recherche sur le Web, etc. Ceux-ci ont comme effet de nouveaux envahissements de la vie privée : le télémarketing ciblé, le junkmail, les algorithmes nous suggérant quoi acheter et les compagnies de data marketing qui revendent nos informations personnelles à d’autres. Ces envahissements sauvages de la vie privée irritent les citoyens au point où ils vont remettre en questions certains projets dans leur milieu à cause du manque de « transparence ».

Autrefois, l’identité était liée exclusivement au territoire et à la généalogie ; maintenant, le citoyen possède une deuxième identité : la virtuelle, composée des identités personnelle, sociale et professionnelle (chapitre 7, no 6). Son identité virtuelle est associée à l’historique de sa présence dans le réseau, c’est-à-dire à sa traçabilité numérique. Malheureusement, cette traçabilité pourrait devenir un instrument de contrôle politique entre les mains de certaines corporations et gouvernements, donc réductrice de démocratie.