Durant l’ère industrielle, les premières activités publiques du Web 1.0 consistaient surtout à échanger des courriels à partir des premiers ordinateurs personnels. Ce fut l’époque de Gopher, d’Excite, d’Altavista et de Netscape, ainsi que du Whole Earth Catalog, The Well et The Source, de Ted Nelson (Hypertexte, Xanadu et Computer Lib, 1974), de Vannevar Bush (Memex, 1945) et de Doug Engelbart (Arpanet, souris, hypertexte, 1968), etc.

Avec l’ère de la société de la connaissance, les contenus du Web 2.0 évoluent en devenant notamment beaucoup plus visuels, par exemple les vidéos sur Facebook, les cartes de Google Map et le téléphone Skype. Cette ère démarre en trombe grâce à de nouveaux algorithmes qui révèlent les goûts des amis du consommateur et qui permettent ainsi des stratégies publicitaires personnalisées (PageRank, 1998). Si ce passage fait de nombreux perdants, par exemple les cartels du cinéma, du livre, de la musique et du disque, il fait aussi des gagnants : Google, eBay, YouTube, Twitter, Amazon, etc.

Récemment, les quatre plus grands consortiums industriels ont été remplacés par quatre autres, les Big Four, devenus postindustriels parce qu’ils ont compris le rôle que le mobile et la géolocalisation vont jouer à l’avenir :

1990 2010
Microsoft Apple
Intel Google
Cisco Amazon
Dell Facebook

Ces Big Four modifient profondément l’ensemble de nos structures politico-économico-médiatiques pour plusieurs raisons :

  • ils offrent à toute la planète des multi plateformes numériques interactives ;
  • leurs valeurs marchandes se calculent maintenant en trillions de $ ;
  • ils modifient profondément les comportements de leurs utilisateurs ;
  • ils révolutionnent tout le secteur de la consommation ;
  • ils croissent à un rythme effarant (se développant au carré du nombre de leurs utilisateurs).

Les Big Four :

Employés Valeur en milliards $ Profits en milliards $ Capital en milliards $
Apple 76,100 548 m 41 m 121 m
Amazon 81,400 110 m 5 m
Google 53,546 222 m 10 m 46 m
Facebook 4,331 56 m 0.1 m 10 m

Les revenus de Apple ont dépassé 74 milliards $ en 2014, notamment grâce à la vente de 34 000 iPhones chaque jour durant les derniers 4 mois. Ce groupe numérique est devenu la première entreprise au monde en ce qui concerne la capitalisation. Elle vaut maintenant plus de 700 milliards en bourse. C’est la première entreprise américaine à dépasser ce seuil  symbolique selon Bloomsberg News. Elle continuera à l’être encore pour quelques années grâce aux ventes éventuelles de sa montre Apple Watch et aussi de son service de paiement Apple Pay. Mais pour combien de temps ? (Voir Chapitre 3, no 13 : Les empires numériques).

Durant l’ère industrielle, les premières activités publiques du Web 1.0 consistaient surtout à échanger des courriels à partir des premiers ordinateurs personnels. Ce fut l’époque de Gopher, d’Excite, d’Altavista et de Netscape, ainsi que du Whole Earth Catalog, The Well et The Source, de Ted Nelson (Hypertexte, Xanadu et Computer Lib, 1974), de Vannevar Bush (Memex, 1945) et de Doug Engelbart (Arpanet, souris, hypertexte, 1968), etc.

Avec l’ère de la société de la connaissance, les contenus du Web 2.0 évoluent en devenant notamment beaucoup plus visuels, par exemple les vidéos sur Facebook, les cartes de Google Map et le téléphone Skype. Cette ère démarre en trombe grâce à de nouveaux algorithmes qui révèlent les goûts des amis du consommateur et qui permettent ainsi des stratégies publicitaires personnalisées (PageRank, 1998). Si ce passage fait de nombreux perdants, par exemple les cartels du cinéma, du livre, de la musique et du disque, il fait aussi des gagnants : Google, eBay, YouTube, Twitter, Amazon, etc.

Récemment, les quatre plus grands consortiums industriels ont été remplacés par quatre autres, les Big Four, devenus postindustriels parce qu’ils ont compris le rôle que le mobile et la géolocalisation vont jouer à l’avenir :

1990 2010
Microsoft Apple
Intel Google
Cisco Amazon
Dell Facebook

Ces Big Four modifient profondément l’ensemble de nos structures politico-économico-médiatiques pour plusieurs raisons :

  • ils offrent à toute la planète des multi plateformes numériques interactives ;
  • leurs valeurs marchandes se calculent maintenant en trillions de $ ;
  • ils modifient profondément les comportements de leurs utilisateurs ;
  • ils révolutionnent tout le secteur de la consommation ;
  • ils croissent à un rythme effarant (se développant au carré du nombre de leurs utilisateurs).

Les Big Four :

Employés Valeur en milliards $ Profits en milliards $ Capital en milliards $
Apple 76,100 548 m 41 m 121 m
Amazon 81,400 110 m 5 m
Google 53,546 222 m 10 m 46 m
Facebook 4,331 56 m 0.1 m 10 m

Les revenus de Apple ont dépassé 74 milliards $ en 2014, notamment grâce à la vente de 34 000 iPhones chaque jour durant les derniers 4 mois. Ce groupe numérique est devenu la première entreprise au monde en ce qui concerne la capitalisation. Elle vaut maintenant plus de 700 milliards en bourse. C’est la première entreprise américaine à dépasser ce seuil  symbolique selon Bloomsberg News. Elle continuera à l’être encore pour quelques années grâce aux ventes éventuelles de sa montre Apple Watch et aussi de son service de paiement Apple Pay. Mais pour combien de temps ? (Voir Chapitre 3, no 13 : Les empires numériques).