Si l’atome est l’élément de base de notre univers physique ; l’information est l’élément de base de notre monde social.

Si notre univers physique est gouverné par l’équation d’Einstein E=mc2une particule de masse multipliée au carré de la vitesse de la lumière devient énergie, notre monde sociétal utilise aussi une autre équation E=mc2, où une Masse d’informations, multipliée par le nombre de Citoyens-utilisateurs au carré (selon la Loi de Metcalfe) crée les énergies propulsant les mutations en cours.

Emotion-1-1

L’opinion

On a toujours considéré l’information comme étant d’abord une donnée. Aujourd’hui, il faut plutôt considérer l’information comme étant une énergie.

En devenant une opinion, des informations acquièrent l’énergie que leur confèrent les milliers de gens qui la partagent. C’est cette énergie qui les pousse à voter, à consommer, à participer à la vie collective, donc à influencer l’économie ou la gouvernance. Si l’information parle à tout le monde, l’opinion s’adresse en particulier à des groupes d’individus ; on peut vérifier une information, mais on doit argumenter une opinion. C’est quand l’information est traduite en argument qu’elle devient opinion ; c’est parce qu’elle est dotée d’une énergie que l’information devient un facteur de changement, c’est-à-dire un agent de transformation.

Qui manipule nos opinions?

Opinion-1-1

Selçuk, Le Monde diplomatique, Manière de voir 18, 1993.

C’est parce que l’information, après lecture, devient souvent une émotion, qu’on dit qu’émotion=énergie.

L’émotion

Une émotion est une réaction à la fois physique et psychologique à une ou des informations ; car cette réaction engage à la fois le corps et l’esprit. Elle permet au citoyen de s’adapter à une situation ou a d’autres citoyens. Elle est souvent liée à une communication, en rapport avec la mémoire (chapitre 4, no 6) ou une action (voir au début de ce chapitre). Voici la Roue des émotions selon Robert Plutchik (1980) :
plutchik-1

Le côté obscur des informations émotionnelles

Depuis 50 ans beaucoup d’entreprises essaient de développer des algorithmes de visualisation pour mieux cerner les émotions de leurs clients. Aujourd’hui, ces consortiums analysent de plus en plus les émotions de leurs clients via des analyses faciales et de comportements via les photos et les profils des CV obtenus de leurs clients (voir l’économie de la contribution plus loin). C’est la tendance du Affective Computing qui se développe actuellement. Ces consortiums développent des stratégies émotionnelles pour mieux développer de meilleures publicités (voir le projet de panier personnel d’achat a venir)

Any Face, Any Place, Any Interface.

Une boucle de rétroaction

Avec l’émergence de la géolocalisation et des appareils mobiles, les nouveaux moyens de communication changent le paysage social actuel en introduisant une boucle de rétroaction (feedback) dans les activités humaines. C’est pour cela que les opinions génèrent des changements parce que ces boucles ont le don de changer les rapports de force en présence.

Ci-dessous, ont voit les partis politiques, durant l’ère industrielle, générer des idées qui sont ensuite relayées par les médias de masse utilisant une stratégie descendante (top down). Désormais, de nouveaux intermédiaires se servent des réseaux sociaux I comme caisse de résonance pour intervenir à toutes les étapes du processus :
Retroaction-1-1
Ceci est aussi vrai pour tous les autres domaines d’activités humaines que ceux-ci soient culturels ou économiques.

Si l’atome est l’élément de base de notre univers physique ; l’information est l’élément de base de notre monde social.

Si notre univers physique est gouverné par l’équation d’Einstein E=mc2une particule de masse multipliée au carré de la vitesse de la lumière devient énergie, notre monde sociétal utilise aussi une autre équation E=mc2, où une Masse d’informations, multipliée par le nombre de Citoyens-utilisateurs au carré (selon la Loi de Metcalfe) crée les énergies propulsant les mutations en cours.

Emotion-1-1

L’opinion

On a toujours considéré l’information comme étant d’abord une donnée. Aujourd’hui, il faut plutôt considérer l’information comme étant une énergie.

En devenant une opinion, des informations acquièrent l’énergie que leur confèrent les milliers de gens qui la partagent. C’est cette énergie qui les pousse à voter, à consommer, à participer à la vie collective, donc à influencer l’économie ou la gouvernance. Si l’information parle à tout le monde, l’opinion s’adresse en particulier à des groupes d’individus ; on peut vérifier une information, mais on doit argumenter une opinion. C’est quand l’information est traduite en argument qu’elle devient opinion ; c’est parce qu’elle est dotée d’une énergie que l’information devient un facteur de changement, c’est-à-dire un agent de transformation.

Qui manipule nos opinions?

Opinion-1-1

Selçuk, Le Monde diplomatique, Manière de voir 18, 1993.

C’est parce que l’information, après lecture, devient souvent une émotion, qu’on dit qu’émotion=énergie.

L’émotion

Une émotion est une réaction à la fois physique et psychologique à une ou des informations ; car cette réaction engage à la fois le corps et l’esprit. Elle permet au citoyen de s’adapter à une situation ou a d’autres citoyens. Elle est souvent liée à une communication, en rapport avec la mémoire (chapitre 4, no 6) ou une action (voir au début de ce chapitre). Voici la Roue des émotions selon Robert Plutchik (1980) :
plutchik-1

Le côté obscur des informations émotionnelles

Depuis 50 ans beaucoup d’entreprises essaient de développer des algorithmes de visualisation pour mieux cerner les émotions de leurs clients. Aujourd’hui, ces consortiums analysent de plus en plus les émotions de leurs clients via des analyses faciales et de comportements via les photos et les profils des CV obtenus de leurs clients (voir l’économie de la contribution plus loin). C’est la tendance du Affective Computing qui se développe actuellement. Ces consortiums développent des stratégies émotionnelles pour mieux développer de meilleures publicités (voir le projet de panier personnel d’achat a venir)

Any Face, Any Place, Any Interface.

Une boucle de rétroaction

Avec l’émergence de la géolocalisation et des appareils mobiles, les nouveaux moyens de communication changent le paysage social actuel en introduisant une boucle de rétroaction (feedback) dans les activités humaines. C’est pour cela que les opinions génèrent des changements parce que ces boucles ont le don de changer les rapports de force en présence.

Ci-dessous, ont voit les partis politiques, durant l’ère industrielle, générer des idées qui sont ensuite relayées par les médias de masse utilisant une stratégie descendante (top down). Désormais, de nouveaux intermédiaires se servent des réseaux sociaux I comme caisse de résonance pour intervenir à toutes les étapes du processus :
Retroaction-1-1
Ceci est aussi vrai pour tous les autres domaines d’activités humaines que ceux-ci soient culturels ou économiques.