Les citoyens ne forment pas un bloc homogène. Par exemple, on distingue au moins quatre catégories d’usagers inégalement proactifs sur Internet :
Missionary Generation | 1860-1892 |
The Lost Generation | 1883-1900 |
The Greatest Generation | 1901-1924 |
The Silent Generation | 1925-1942 |
Baby Boomers | 1943-1960 |
Generation X | 1961-1980 |
The Millenials | 1980-2000 |
Les immigrants numériques
les 50 ans et plus, aussi appelés « Mature generation » ou Baby boomers.
Ces personnes âgées sont habituées à la linéarité du texte et aux PC. Ils sont surtout familiers avec le mode broadcasting, c’est-à-dire qu’ils ont été longtemps passifs et anonymes, formant ce qu’on appelait autrefois la majorité silencieuse. C’est la dernière génération analogique. Beaucoup d’entre eux prennent maintenant leur retraite, mais, pour conserver leur pouvoir décisionnel, ils veulent demeurer actifs dans « leur » société.
Les hybrides
de 35 à 50 ans
Ils se situent entre les deux catégories : c’est la génération X qui s’est sentie sacrifiée par la mort de leurs rêves coincés entre ceux des baby boomers et ceux des Y.
Les natifs numériques
de 15 à 35 ans, la « Net Generation », la « Millenium generation », la génération Y.
Ce sont les netizens, qui naissent maintenant dans un univers complètement numérique, mobile et multitâche. C’est une société qui offre peu d’emploi, il y beaucoup de chômage. Depuis deux ou trois ans, 25 % de ces jeunes ont quitté les réseaux sociaux parce que leurs aînés les ont envahis. La plupart sont allés chez Instagram (beaucoup de photos, peu de textes). Cette génération serait rendue plus bête à cause de son usage intensif d’Internet, Nicolas Carr (2008) :
C’est la génération du Bip et du Clip, du Rap et du Zap
Au Québec (CEFRIO, 2011) :
- 94 % possèdent un ordinateur;
- 70 %, une console de jeux vidéo;
- 67 %, un écran de télévision haute définition;
- 60 %, un téléphone cellulaire;
- 38 %, un téléphone smart.
Ego 2.0
Les tablettes et téléphones intelligents produiraient des effets négatifs sur leurs utilisateurs :
- leurs jeunes utilisateurs placent l’infospectacle au sommet de leurs intérêts ;
- ils diminuent leur capacité d’attention ;
- ils atténuent leur pensée critique.
En classe
Leurs professeurs trouvent qu’ils sont :
- accrochés à leur image ;
- emprisonnés dans leur individualisme ;
- convaincus qu’ils n’ont plus rien à apprendre parce qu’ils sont connectés sur Google, Wikipédia et Facebook.
Les trente pages Facebook les plus populaires sont toutes associées aux achats commerciaux et à l’infospectacle ; rien dans le domaine des idées, de l’entraide, de l’environnement ou du dévouement. Ayant grandi l’oeil collé sur l’écran du téléviseur ou de son iPhone qui ne lui offre qu’un modèle individualiste, cette génération aurait de la difficulté à participer à des projets collectifs (?).
Facebook est devenu un espace d’autopromotion (Self-disclosure), une bourse du moi.
Les vrais natifs
les Enfants-rois, de 3 à 15 ans
Ce sont ceux qui ne savent pas comment c’était avant Internet. C’est un monde où l’on veut tout et tout de suite. Ils vivent dans une société qui déifie le corps, la jeunesse et leur « Je ». Ce sont les « petites poucettes », la génération qui envoie des textes avec le pouce, expression de Michel Serres.
La règle 3-6-9-12 (Serge Tisseron) :
- pas d’écran avant 3 ans ;
- pas de console de jeux vidéo avant 6 ans ;
- à partir de 6 ans, deux heures d’écrans par jour (console et téléviseur) ;
- à partir de 9 ans, l’enfant peut surfer s’il est accompagné ;
- à 12 ans, il peut naviguer seul : cependant, le nombre d’heures passées devant un écran doit être équilibré avec ses différentes activités.
Les jeunes générations doivent apprivoiser beaucoup plus de nouveaux appareils que les générations précédentes :
Les citoyens ne forment pas un bloc homogène. Par exemple, on distingue au moins quatre catégories d’usagers inégalement proactifs sur Internet :
Missionary Generation | 1860-1892 |
The Lost Generation | 1883-1900 |
The Greatest Generation | 1901-1924 |
The Silent Generation | 1925-1942 |
Baby Boomers | 1943-1960 |
Generation X | 1961-1980 |
The Millenials | 1980-2000 |
Les immigrants numériques
les 50 ans et plus, aussi appelés « Mature generation » ou Baby boomers.
Ces personnes âgées sont habituées à la linéarité du texte et aux PC. Ils sont surtout familiers avec le mode broadcasting, c’est-à-dire qu’ils ont été longtemps passifs et anonymes, formant ce qu’on appelait autrefois la majorité silencieuse. C’est la dernière génération analogique. Beaucoup d’entre eux prennent maintenant leur retraite, mais, pour conserver leur pouvoir décisionnel, ils veulent demeurer actifs dans « leur » société.
Les hybrides
de 35 à 50 ans
Ils se situent entre les deux catégories : c’est la génération X qui s’est sentie sacrifiée par la mort de leurs rêves coincés entre ceux des baby boomers et ceux des Y.
Les natifs numériques
de 15 à 35 ans, la « Net Generation », la « Millenium generation », la génération Y.
Ce sont les netizens, qui naissent maintenant dans un univers complètement numérique, mobile et multitâche. C’est une société qui offre peu d’emploi, il y beaucoup de chômage. Depuis deux ou trois ans, 25 % de ces jeunes ont quitté les réseaux sociaux parce que leurs aînés les ont envahis. La plupart sont allés chez Instagram (beaucoup de photos, peu de textes). Cette génération serait rendue plus bête à cause de son usage intensif d’Internet, Nicolas Carr (2008) :
C’est la génération du Bip et du Clip, du Rap et du Zap
Au Québec (CEFRIO, 2011) :
- 94 % possèdent un ordinateur;
- 70 %, une console de jeux vidéo;
- 67 %, un écran de télévision haute définition;
- 60 %, un téléphone cellulaire;
- 38 %, un téléphone smart.
Ego 2.0
Les tablettes et téléphones intelligents produiraient des effets négatifs sur leurs utilisateurs :
- leurs jeunes utilisateurs placent l’infospectacle au sommet de leurs intérêts ;
- ils diminuent leur capacité d’attention ;
- ils atténuent leur pensée critique.
En classe
Leurs professeurs trouvent qu’ils sont :
- accrochés à leur image ;
- emprisonnés dans leur individualisme ;
- convaincus qu’ils n’ont plus rien à apprendre parce qu’ils sont connectés sur Google, Wikipédia et Facebook.
Les trente pages Facebook les plus populaires sont toutes associées aux achats commerciaux et à l’infospectacle ; rien dans le domaine des idées, de l’entraide, de l’environnement ou du dévouement. Ayant grandi l’oeil collé sur l’écran du téléviseur ou de son iPhone qui ne lui offre qu’un modèle individualiste, cette génération aurait de la difficulté à participer à des projets collectifs (?).
Facebook est devenu un espace d’autopromotion (Self-disclosure), une bourse du moi.
Les vrais natifs
les Enfants-rois, de 3 à 15 ans
Ce sont ceux qui ne savent pas comment c’était avant Internet. C’est un monde où l’on veut tout et tout de suite. Ils vivent dans une société qui déifie le corps, la jeunesse et leur « Je ». Ce sont les « petites poucettes », la génération qui envoie des textes avec le pouce, expression de Michel Serres.
La règle 3-6-9-12 (Serge Tisseron) :
- pas d’écran avant 3 ans ;
- pas de console de jeux vidéo avant 6 ans ;
- à partir de 6 ans, deux heures d’écrans par jour (console et téléviseur) ;
- à partir de 9 ans, l’enfant peut surfer s’il est accompagné ;
- à 12 ans, il peut naviguer seul : cependant, le nombre d’heures passées devant un écran doit être équilibré avec ses différentes activités.
Les jeunes générations doivent apprivoiser beaucoup plus de nouveaux appareils que les générations précédentes :
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