Ce cadre sert à analyser les opérations prévisionnelles qui visent à faciliter les prises de décisions par un groupe. Celui-ci ne peut pas imaginer son futur qu’en s’appuyant sur ses souvenirs. Il lui faut aussi développer des hypothèses grâce à des simulations mentales, c’est-à-dire utiliser des schémas qui reposent sur le pouvoir combiné de l’œil, de l’imagination et des informations. Une condition à la prévision est justement la capacité de se représenter mentalement l’avenir par un modèle.

Envisager le futur suppose un voyage dans le temps et l’espace qu’on peut entreprendre collectivement en utilisant quatre niveaux d’intelligence : la mémoire du passé, la comparaison mémorielle, l’intelligence de l’œil et l’intuition.

La mémoire du passé

À ce niveau, le groupe fouille dans sa mémoire (c’est-à-dire dans les informations entreposées dans ses livres et ses bases de données) ; ce ne sont là que des souvenirs, c’est-à-dire des imitations du passé : un niveau de connaissances acquises généralement par ouï-dire.

La comparaison mémorielle

La deuxième condition de l’intelligence connective est une recherche des interactions insoupçonnées. Cela suppose une plus grande flexibilité comportementale de la part du groupe : celui-ci devra oser penser différemment. Il s’agit de comparer des informations décrivant le temps passé avec celles du présent ou avec les données d’un pays ou de différentes situations entre elles. Cette approche est dominée par la raison et offre au groupe une vision plus abstraite de son monde réel.

L’intelligence de l’oeil

La troisième condition de l’intelligence est celle qui utilise des images mentales en marge de la réalité, à l’aide de graphiques. On raisonne d’autant mieux sur des situations abstraites qu’on peut se les représenter visuellement à l’aide de schémas (chapitre 5, no 1).

Dans ce cas-ci, cette méthode de visualisation permet de faire découvrir ce qui est possible. Pour le groupe, c’est la capacité de se représenter mentalement une situation donnée via une lecture « intelligente » de l’œil. La lecture des schémas peut révéler de nouvelles possibilités ou des réponses via une lecture visuelle de la proximité entre les liens identifiés (chapitre 5, no 5).

Ces connaissances du troisième genre offrent une perspective globale, c’est-à-dire holiste, qui permet de percevoir les choses dans leurs relations (Spinoza en parlait déjà en 1677).

Cela exige du groupe une grande flexibilité de l’esprit, car la règle de ce type de prévision est l’aléatoire. Durant quelques instants, le cortex fait croire que l’avenir se déroule alors dans le présent. À ce niveau, le cerveau fait intervenir non seulement les souvenirs, mais aussi des sentiments qui renferment tout le savoir acquis par l’espèce humaine depuis des millénaires.

L’intuition

Quelquefois, les conclusions surgissent de l’inconscient, celui-ci filtrant pour nous nos émotions et nos croyances collectives.
D’où les quatre niveaux précités :

1- une image mentale d’un événement passé = un souvenir ;
2- une image mentale d’un événement actuel = une perception ;
3- une image mentale d’un événement à veni = une simulation ;
4- une image mentale d’un événement du futur = une révélation.

4niveaux-9-20150904-1

Les quatre niveaux d'intelligence
En ce moment, tout le monde cherche à comprendre le fonctionnement de la société qui commence à émerger, un Nouveau Monde à trois dimensions (l’espace + le temps + l’information) (chapitre 1, no 1). Les processus de prises de décisions utiliseront les quatre niveaux d’intelligence collective (voir ci-dessus et ci-dessous) pour aboutir à l’étape des actions à entreprendre, numéro 5 ci-dessous :
4niveaux
356
Schéma 33 : les mécanismes de la recherche du bien-être

  • La société de la connaissance utilise les rouages de ses structures pour s’adapter aux différentes crises (chapitre 6, no 1).
  • Ces structures couvrent l’ensemble des activités humaines.
  • L’adaptation de la société se fait par le traitement des informations qui suscite les opinions et les consensus nécessaires aux prises de décisions collectives.
  • Un consensus est une participation au processus de développement sociétal ; celui-ci exige que tous les citoyens soient des partenaires de ce processus.
  • Le modèle est une forme d’ingénierie du vivre-ensemble.

Ce cadre sert à analyser les opérations prévisionnelles qui visent à faciliter les prises de décisions par un groupe. Celui-ci ne peut pas imaginer son futur qu’en s’appuyant sur ses souvenirs. Il lui faut aussi développer des hypothèses grâce à des simulations mentales, c’est-à-dire utiliser des schémas qui reposent sur le pouvoir combiné de l’œil, de l’imagination et des informations. Une condition à la prévision est justement la capacité de se représenter mentalement l’avenir par un modèle.

Envisager le futur suppose un voyage dans le temps et l’espace qu’on peut entreprendre collectivement en utilisant quatre niveaux d’intelligence : la mémoire du passé, la comparaison mémorielle, l’intelligence de l’œil et l’intuition.

La mémoire du passé

À ce niveau, le groupe fouille dans sa mémoire (c’est-à-dire dans les informations entreposées dans ses livres et ses bases de données) ; ce ne sont là que des souvenirs, c’est-à-dire des imitations du passé : un niveau de connaissances acquises généralement par ouï-dire.

La comparaison mémorielle

La deuxième condition de l’intelligence connective est une recherche des interactions insoupçonnées. Cela suppose une plus grande flexibilité comportementale de la part du groupe : celui-ci devra oser penser différemment. Il s’agit de comparer des informations décrivant le temps passé avec celles du présent ou avec les données d’un pays ou de différentes situations entre elles. Cette approche est dominée par la raison et offre au groupe une vision plus abstraite de son monde réel.

L’intelligence de l’oeil

La troisième condition de l’intelligence est celle qui utilise des images mentales en marge de la réalité, à l’aide de graphiques. On raisonne d’autant mieux sur des situations abstraites qu’on peut se les représenter visuellement à l’aide de schémas (chapitre 5, no 1).

Dans ce cas-ci, cette méthode de visualisation permet de faire découvrir ce qui est possible. Pour le groupe, c’est la capacité de se représenter mentalement une situation donnée via une lecture « intelligente » de l’œil. La lecture des schémas peut révéler de nouvelles possibilités ou des réponses via une lecture visuelle de la proximité entre les liens identifiés (chapitre 5, no 5).

Ces connaissances du troisième genre offrent une perspective globale, c’est-à-dire holiste, qui permet de percevoir les choses dans leurs relations (Spinoza en parlait déjà en 1677).

Cela exige du groupe une grande flexibilité de l’esprit, car la règle de ce type de prévision est l’aléatoire. Durant quelques instants, le cortex fait croire que l’avenir se déroule alors dans le présent. À ce niveau, le cerveau fait intervenir non seulement les souvenirs, mais aussi des sentiments qui renferment tout le savoir acquis par l’espèce humaine depuis des millénaires.

L’intuition

Quelquefois, les conclusions surgissent de l’inconscient, celui-ci filtrant pour nous nos émotions et nos croyances collectives.
D’où les quatre niveaux précités :

1- une image mentale d’un événement passé = un souvenir ;
2- une image mentale d’un événement actuel = une perception ;
3- une image mentale d’un événement à veni = une simulation ;
4- une image mentale d’un événement du futur = une révélation.

4niveaux-9-20150904-1

Les quatre niveaux d'intelligence
En ce moment, tout le monde cherche à comprendre le fonctionnement de la société qui commence à émerger, un Nouveau Monde à trois dimensions (l’espace + le temps + l’information) (chapitre 1, no 1). Les processus de prises de décisions utiliseront les quatre niveaux d’intelligence collective (voir ci-dessus et ci-dessous) pour aboutir à l’étape des actions à entreprendre, numéro 5 ci-dessous :
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Schéma 33 : les mécanismes de la recherche du bien-être

  • La société de la connaissance utilise les rouages de ses structures pour s’adapter aux différentes crises (chapitre 6, no 1).
  • Ces structures couvrent l’ensemble des activités humaines.
  • L’adaptation de la société se fait par le traitement des informations qui suscite les opinions et les consensus nécessaires aux prises de décisions collectives.
  • Un consensus est une participation au processus de développement sociétal ; celui-ci exige que tous les citoyens soient des partenaires de ce processus.
  • Le modèle est une forme d’ingénierie du vivre-ensemble.