Pour vivre, un individu doit constamment communiquer, c’est-à-dire échanger des informations avec une société composée de divers environnements en constante évolution comme la maison, les commerces ou l’État (schéma 13).
La langue, la culture et l’interactivité (voir ci-dessous) sont les trois grilles d’analyse qui filtrent les liens entre la pensée d’un groupe d’êtres humains et son espace-temps :
Tout au long de l’histoire, l’être humain a su communiquer quotidiennement avec « son » monde en développant des interfaces textuelles, visuelles et sonores. Récemment, celles-ci ont évolué, lui permettant de s’adapter aux mutations sociétales en cours (chapitre 5, no 9) :
L’effet Réseau
Depuis 1960, nous avons apprivoisé trois types de réseaux réagissant à trois lois différentes :
- La loi de Sarnoff : n+n (1950) (pionnier de la télévision)
Le public s’additionne au fur et à mesure qu’il utilise divers systèmes médiatiques (exemple des médias de masse) (chapitre 5, no 6). - La loi de Moore : nx2 (1965) (pionnier de l’informatique)
Les nouveaux circuits électroniques doublent la performance du traitement des données tous les 18 ou 24 mois (Exemples : fax, téléphone, courrier électronique, etc.) (chapitre 5, no 7) - La loi de Metcalfe : n2 (1980) : (pionnier des communications)
À cause de la géolocalisation, le potentiel d’un réseau est multiplié au carré par le nombre des utilisateurs (exemple : les réseaux sociaux). (Compléter avec la loi de Reed, 2001)
D’où l’idée que l’information devient pour la société de la connaissance une énergie, donc l’une des dimensions de notre Nouveau Monde (chapitre 1, no 8).
L’Internet comme écosystème de communication
Nous sommes habitués de concevoir l’Internet comme un réseau de réseaux commerciaux, gouvernementaux, militaires et sociaux (voir les quatre Web, chapitre 3). Cependant, parce que plus de 23 % de la population mondiale l’utilise, il faut plutôt maintenant le concevoir comme un écosystème planétaire de communication.
Les domaines des communications citoyennes :
Un système qui reflète la transition
Depuis quelques décennies, la succession de plus en plus rapide des supports médiatiques reflète bien le fait que nous basculons d’une société industrielle vers une société de la connaissance où l’espace et le temps changent :
Si on additionne les divers changements qui émergent actuellement, on s’aperçoit qu’ils sont en train de créer une société beaucoup plus complexe :
Un système d’information non validée
Il n’y a pas si longtemps les médias de masse diffusaient des informations filtrées et médiatisées par des journalistes professionnels selon un code d’éthique. Aujourd’hui, les sources de création et de diffusion se sont multipliées : réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, les réseaux spécialisés comme LikedIn, les réseaux de distribution comme Netflix ou HBO, les blogues des journalistes-citoyens, en plus des courriels des citoyens ordinaires.
Ce Big data n’est pas validé : il y a beaucoup trop de demi-vérités, d’informations tronquées et hors contexte, de rumeurs et d’opinions. Même les images sont retouchées ou modifiées par effets spéciaux. Cette situation suscite un problème de crédibilité, un problème de validité des contenus diffusés sur le Web. Qui croire désormais ?
Un écosystème dangereux de désinformation
Aux États-Unis, cet écosystème diffuse des mensonges à grande échelle. Des mensonges qui trompent la population et biaisent cette « démocratie » que cet écosystème présente aux autres pays comme étant un exemple à suivre. Tout ceci au nom du respect des « droits » du citoyen.
Les grands mensonges récents :
- Les armes nucléaires de Saddam Hussein.
- Les massacres de la population civile en Afghanistan et en Irak (déguisé en dommages collatéraux)
- Les assassinats par drones.
- Les campagnes de salissage contre Fidel Castro (Cuba), puis Hugo Chavez (Vénézuéla), etc.
- L’offensive médiatique pour vendre à la population les bienfaits « obligés » de l’austérité.
- Les campagnes anti Wikileaks (Assange, Snowden, etc.) comme groupe ou individu antipatriotique, etc.
Pour vivre, un individu doit constamment communiquer, c’est-à-dire échanger des informations avec une société composée de divers environnements en constante évolution comme la maison, les commerces ou l’État (schéma 13).
La langue, la culture et l’interactivité (voir ci-dessous) sont les trois grilles d’analyse qui filtrent les liens entre la pensée d’un groupe d’êtres humains et son espace-temps :
Tout au long de l’histoire, l’être humain a su communiquer quotidiennement avec « son » monde en développant des interfaces textuelles, visuelles et sonores. Récemment, celles-ci ont évolué, lui permettant de s’adapter aux mutations sociétales en cours (chapitre 5, no 9) :
L’effet Réseau
Depuis 1960, nous avons apprivoisé trois types de réseaux réagissant à trois lois différentes :
- La loi de Sarnoff : n+n (1950) (pionnier de la télévision)
Le public s’additionne au fur et à mesure qu’il utilise divers systèmes médiatiques (exemple des médias de masse) (chapitre 5, no 6). - La loi de Moore : nx2 (1965) (pionnier de l’informatique)
Les nouveaux circuits électroniques doublent la performance du traitement des données tous les 18 ou 24 mois (Exemples : fax, téléphone, courrier électronique, etc.) (chapitre 5, no 7) - La loi de Metcalfe : n2 (1980) : (pionnier des communications)
À cause de la géolocalisation, le potentiel d’un réseau est multiplié au carré par le nombre des utilisateurs (exemple : les réseaux sociaux). (Compléter avec la loi de Reed, 2001)
D’où l’idée que l’information devient pour la société de la connaissance une énergie, donc l’une des dimensions de notre Nouveau Monde (chapitre 1, no 8).
L’Internet comme écosystème de communication
Nous sommes habitués de concevoir l’Internet comme un réseau de réseaux commerciaux, gouvernementaux, militaires et sociaux (voir les quatre Web, chapitre 3). Cependant, parce que plus de 23 % de la population mondiale l’utilise, il faut plutôt maintenant le concevoir comme un écosystème planétaire de communication.
Les domaines des communications citoyennes :
Un système qui reflète la transition
Depuis quelques décennies, la succession de plus en plus rapide des supports médiatiques reflète bien le fait que nous basculons d’une société industrielle vers une société de la connaissance où l’espace et le temps changent :
Si on additionne les divers changements qui émergent actuellement, on s’aperçoit qu’ils sont en train de créer une société beaucoup plus complexe :
Un système d’information non validée
Il n’y a pas si longtemps les médias de masse diffusaient des informations filtrées et médiatisées par des journalistes professionnels selon un code d’éthique. Aujourd’hui, les sources de création et de diffusion se sont multipliées : réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, les réseaux spécialisés comme LikedIn, les réseaux de distribution comme Netflix ou HBO, les blogues des journalistes-citoyens, en plus des courriels des citoyens ordinaires.
Ce Big data n’est pas validé : il y a beaucoup trop de demi-vérités, d’informations tronquées et hors contexte, de rumeurs et d’opinions. Même les images sont retouchées ou modifiées par effets spéciaux. Cette situation suscite un problème de crédibilité, un problème de validité des contenus diffusés sur le Web. Qui croire désormais ?
Un écosystème dangereux de désinformation
Aux États-Unis, cet écosystème diffuse des mensonges à grande échelle. Des mensonges qui trompent la population et biaisent cette « démocratie » que cet écosystème présente aux autres pays comme étant un exemple à suivre. Tout ceci au nom du respect des « droits » du citoyen.
Les grands mensonges récents :
- Les armes nucléaires de Saddam Hussein.
- Les massacres de la population civile en Afghanistan et en Irak (déguisé en dommages collatéraux)
- Les assassinats par drones.
- Les campagnes de salissage contre Fidel Castro (Cuba), puis Hugo Chavez (Vénézuéla), etc.
- L’offensive médiatique pour vendre à la population les bienfaits « obligés » de l’austérité.
- Les campagnes anti Wikileaks (Assange, Snowden, etc.) comme groupe ou individu antipatriotique, etc.
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